Présidentielle 2018 : Etonde Etonde, premier candidat indépendant dans la course pour Etoudi

Le concerné, la trentaine, a indiqué lundi au cours d’un point de presse à Douala, qu’il a rassemblé les 300 signatures nécessaires pour prendre part au scrutin.

A trois jours de la clôture des dépôts de candidatures à Elections Cameroon (Elecam) en vue de la présidentielle prévue le 07 octobre 2018, Etonde Etonde vient de déclarer son intention à rejoindre la course pour le poste. Lors d’un point de presse organisé à Douala lundi 16 juillet 2018, le jeune politicien a indiqué qu’il a réuni plus de 300 signatures, nécessaires pour se présenter comme candidat indépendant et prendre part au scrutin.

«Je suis un candidat libre. Je n’incarne aucun courant. Ma vie est identique à celle de la moitié des Camerounais. Je veux représenter cette jeunesse qui est dans l’action. Je veux mettre à contribution mon audace au service des Camerounais. Je veux offrir aux Camerounais un président qui peut changer le cours des choses à tout moment, même dans les situations les plus complexes », a-t-il assuré.

Etonde Etonde, qui fait savoir qu’il déposera son dossier de candidature à Elecam avant la clôture, motive sa décision à prendre part à la course pour Etoudi par un ensemble de constats qu’il a effectué lors de ses nombreux voyages à travers le pays.

Il déplore le système éducatif, qui, selon lui, ne rend pas le Cameroun compétitif sur le plan international. Il déplore en outre des manquements dans les systèmes de santé, justice, économie, entre autres. Des problèmes qu’il entend  résoudre s’il est élu au soir du 07 octobre.

En route pour Etoudi, Etonde Etonde, la trentaine, dit pouvoir compter sur la jeunesse et affirme qu’il ne reculera devant aucun obstacle. La campagne n’est pas encore lancée selon le chronogramme, mais le potentiel candidat a déjà élaboré un projet de société qu’il a résumé en « 60 mesures d’un Cameroun neuf et prospère».

Cameroun: vers une révocation du secrétaire général de l’Upc

Il est reproché à Pierre Baleguel d’avoir annoncé que le parti historique soutiendrait la candidature de Paul Biya à la future élection présidentielle. Il est par ailleurs accusé de détournement de fonds.

Le secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (Upc), Pierre Baleguel Nkot, pourrait répondre prochainement de quelques initiatives qu’il a prises au nom de ce parti politique. Notamment, celle d’avoir déclaré, par voie de presse, le soutien de sa formation politique au candidat du parti au pouvoir. Ce, sans l’aval de son comité directeur.

Invité sur la Crtv le 10 juin dernier, Pierre Baleguel s’était dit ouvert à toute participation à un « gouvernement d’union nationale » sous la direction du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).

La question a été abordée au cours d’une réunion du Comité directeur tenue le 15 juillet à Douala. Il y a été décidé que l’Upc participera à la présidentielle du 7 octobre sous ses propres couleurs. Issa Habiba a été désignée pour représenter le parti historique à ce scrutin.

« L’Upc est un parti dont le fonctionnement est régi par la collégialité. Le secrétaire général n’est que le chef de l’exécutif. Il exécute les décisions prises par un autre organe qu’est le comité directeur. Le comité directeur a donné l’ordre d’aller aux élection avec notre propre candidat« , explique Bernard Ouandji, ancien président de l’Upc.

Selon lui, les déclarations de Pierre Baleguel relèvent de ses convictions personnelles. Il aurait pu les exprimer en toute liberté sans que cela ne gène s’il n’eût pas été un haut cadre du parti, et donc susceptible d’engager l’image de l’Upc, soutient l’ancien président du président Victor Onana.

Pierre Baleguel est par ailleurs comptable devant l’Upc de sa gestion des fonds du parti. Celui-ci aurait décaissé, sans autorisation de sa présidente Issa Habiba, des fonds d’un montant de 50 millions de Francs Cfa. Il aurait également gardé pour lui 36 millions de Francs Cfa que l’Upc aurait reçu du gouvernement en lien avec l’élection sénatoriale de mars dernier ; à laquelle il a fait participer l’Upc sans tenir compte des réticences du Comité directeur.

Lire aussi : Pierre Baleguel Nkot: « l’Upc est allée aux sénatoriales pour prouver sa légalité »

Pierre Baleguel se défend de n’avoir pas distrait l’argent du parti. Il l’aurait utilisé pour payer des dettes contractées pour une participation de l’Upc à l’élection sénatoriale. Selon Pierre Baleguel, l’Upc ne possédait pas de sous dans ses caisses à la période électorale citée. Il aurait donc usé de ses fonds propres (près de 12 millions de Francs Cfa) ainsi que des contributions d’autres membres du parti pour répondre aux besoins de financements. Avec l’argent qui lui aujourd’hui demandé, il aurait juste rembourser les différents donateurs.

L’Upc envisage de révoquer son secrétaire général aussitôt que la présidentielle sera passée. Pour l’instant, le parti s’organise pour accompagner sa candidate Issa Habiba à l’élection du chef de l’Etat.

 

 

Cameroun : Issa Habiba est la candidate de l’Upc pour la présidentielle 2018

La présidente de l’Upc est la candidate du parti au scrutin du 7 octobre prochain. Un choix qui n’a, cependant, pas fait l’unanimité parmi les militants, certains demandant de soutenir la candidature de Paul Biya.

L’Union des populations du Cameroun présentera un candidat à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. Il s’agit de sa présidente Issa Habiba. Laquelle avait été élue présidente de cette formation politique au cours du dernier congrès électif de l’Upc tenu les 6,7 et 8 octobre 2017, au Palais des congrès de Yaoundé.

Issa Habiba a été investie le dimanche 15 juillet au cours d’une réunion du Comité directeur, l’instance décisionnelle de l’Upc. Son dossier de candidature sera déposé mercredi au bureau d’Elections Cameroon (Elecam) de Douala.

Ce choix ne s’est pas fait sans heurt. Il aura fallu l’emporter à la majorité sur les militants désireux de voir le parti soutenir la candidature de Paul Biya, l’actuel chef de l’Etat en fonction depuis 36 ans.

Cette vision des choses est portée par Pierre Baleguel, le secrétaire général de l’Upc. Celui-ci fidèle à une logique prônée, quelques années plus tôt, par son oncle Augustin Frederik Kodock, veut rallier l’Upc au Rdpc.

Pierre Baleguel et Issa Habiba sont en froid depuis la participation du parti aux sénatoriales de mars 2018. Le secrétaire général avait usé des prérogatives liées à sa fonction pour engager le parti dans la conquête des sièges au Senat. Au terme du scrutin, aucun des noms figurant dans la liste de l’Upc n’avait été voté. Le parti avait obtenu un sénateur après nomination par le chef de l‘Etat.

Issa Habiba accuse son secrétaire général d’avoir détourné plus de 86 millions de Francs Cfa. L’utilisation de ces fonds reste à ce jour injustifiée, déplore-t-on au sein de la formation politique.

Présidentielle 2018 : guerre ouverte entre le Rdpc et le Mrc dans l’Extrême-nord

La cellule de communication du MRC a manifesté son indignation ce lundi, après que des gadgets de leur parti aient été incendiés au cours d’un meeting du RDPC.

A deux mois de l’ouverture officielle de la campagne en vue de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, le Rdpc et le Mrc se sont engagés dans une guerre ouverte dont le théâtre des opérations est la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Ce samedi 14 juillet, en effet, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a organisé un meeting d’envergure au cours duquel, des gadgets appartenant au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) ont été brulés, suscitant une réaction immédiate de ce parti.

Le meeting du Rdpc qui était présidé par Cavaye Yeguié Djibril, le chef de la délégation permanente régionale du comité central pour l’Extrême-Nord, avait pour but d’accueillir des militants démissionnaires des partis d’opposition, majoritairement issus du MRC. C’est ainsi qu’au cours de ce rassemblement, ces anciens membres du MRC ont été invités à bruler des gadgets de leur ancien parti, notamment des t-shirts, casquettes et pancartes.

Un geste qui n’a pas manqué de susciter l’indignation du Mrc, qui a immédiatement rendu public un communiqué pour condamner ces agissements, les qualifiants de « prémédités et minutieusement préparés publiquement », et dont la signification politique serait « très grave ». « M. Biya et ses partisans qui ne parviennent plus à dissimuler leur panique devant la percée fulgurante du MRC (…), viennent par cet acte grave de démonter qu’ils mettront le pays à feu et à sang en cas de victoire de Maurice Kamto dans les urnes », peut-on lire dans ledit communiqué.

Les deux partis dont les candidats à l’élection présidentielle ont d’ores et déjà déposés leurs dossiers de candidature lancent ainsi les hostilités d’une bataille électorale qui s’annonce très âpre dans cette région. Selon les estimations d’Elecam, en effet, la région de l’Extrême Nord est celle qui compte le plus grand nombre d’Electeurs, avec plus d’un millions de personnes inscrites sur les listes électorales. Dans le camp du parti au pouvoir, on estime qu’avec cette migration de militants, « le navire RDPC est désormais solide, sûr et plus stable ».

 

 

Présidentielle 2018 : les signes qui rendaient une candidature de Paul Biya prévisible

Le président Paul Biya a annoncé ce vendredi son intention de briguer un autre mandat à la tête de l’Etat camerounais. Il dit répondre aux  appels pressants du peuple, lesquels sont venus des élites de toutes les régions du pays.

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, en fonction depuis 36 ans, est candidat à sa propre succession à l’élection du 7 octobre prochain. En déclarant sa candidature vendredi, il a mis un terme à un silence entretenu sur sa position à ce nouveau scrutin. Cela rentre dans les habitudes de Paul Biya d’entretenir le suspense sur sa participation au scrutin, jusqu’aux dernières heures.

L’annonce de sa candidature pour un septième mandat était pourtant prévisible, tant les militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont multiplié des activités pour lui préparer le terrain. Ceux-ci ont, plusieurs fois au courant de l’année 2016, appelé à la tenue d’élections anticipées au Cameroun. Ce qui n’a pas été au goût des partis politiques de l’opposition qui ont crié au non-respect de la Constitution.

Il n’était pas question au départ de parler d’élections anticipées. Les appels portaient initialement sur la candidature de Paul Biya à la présidentielle 2018. Toutes les élites du pays ont donné de leurs voix pour cette cause : ministres, chefs traditionnels… Peu à peu, tous les corps sociaux ont été entendus en faveur d’une candidature de Paul Biya, portés qu’ils sont par des militants du parti au pouvoir.

Des collectes de fonds ont lieu depuis le début de l’année 2018 pour soutenir la campagne de Paul Biya. Les sommes versées par les militants du Rdpc se chiffrent aujourd’hui à plus de 61 millions de Francs Cfa.

Du côté des médias aussi, la préparation d’une candidature de Paul Biya était en marche. C’est l’ancien président du Conseil d’administration de la Société de presse et d’édition du Cameroun (Sopecam) – qui édite le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune – Joseph Le, qui annonçait que ledit journal avait déjà un plan de couverture des élections. Il faisait notamment référence aux espaces à accordés aux différentes communications des parties politiques qui seraient relayés dans Cameroon-Tribune. Un plan, laissait-il entendre, était déjà envisagé en 2017.

Présidentielle 2018 : le MRC dépose le dossier du candidat Maurice Kamto

Une équipe dudit parti s’est rendue ce vendredi 13 juillet au siège d’Elecam à Yaoundé.

Maurice Kamto a soumis sa candidature à la prochaine présidentielle camerounaise. Quatre cadres de sa formation politique, le Mouvement pour la renaissance du cameroun (MRC), se sont rendus à cet effet au siège d’Elecam ce 13 juillet, où ils ont procédé au dépôt de son dossier. Cette délégation était entre autres composée du trésorier de ladite formation politique, le Pr Alain Fogue, ainsi que du Dr Okala Ebode, un des militants de la première heure de ce parti.

Après le dépôt du dossier de candidature du candidat Maurice Kamto, la délégation du MRC a été reçue par le directeur général des élections M. Erik Essousse. Au sortie de cette audience, le chef de ladite délégation, le Pr Alain Fogue, a révélé le contenu des échanges avec le responsable d’Elecam. « On a appelé l’attention d’Elecam sur ses responsabilités dans cette élection. Sa responsabilité n’a jamais été aussi importante, compte tenu de la situation générale du pays (…) on a aussi lu et commenté quelques articles du code électoral notamment l’épineuse question du vote dans les casernes. Nous avons appelé Elecam à régler cette question« , a-t-il déclaré face à la presse.

Le MRC se dit prêt à apporter une alternance à la tête de l’Etat. Au sein de ce parti, on est fidèle à la rhétorique footballistique propre à Maurice Kamto. « Le tireur de penalty a déposé son dossier pour obtenir la licence qui lui permettra d’exécuter le penalty que le peuple camerounais attend depuis 36 ans, dans un match qui l’oppose au régime Rdpc« , commente un militant. Un autre, faisant référence au président sortant Paul Biya, affirme que « les jambes du gardien en place n’ont plus la texture qu’il faut, pour arrêter ce penalty qui sera exécuté avec maestria« .

La délégation du MRC s’est également rendue au conseil constitutionnel, pour procéder au dépôt d’une copie du dossier remis à Elecam, conformément aux dispositions du code électoral. Rendez-vous pris pour le 19 juillet, date à laquelle Elecam publiera la liste des candidatures déclarées recevables.

 

 

Présidentielle 2018 : le conseil électoral se réunit en session ordinaire

Cette rencontre présidée par Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral, est la première d’une série qui prendra fin avec la prochaine présidentielle.

Le conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) s’est réuni ce vendredi juillet 2018, pour sa première session relative à l’élection présidentielle du 07 octobre prochain. Cette rencontre rentre dans les exigences du code électoral, qui dispose que le conseil électoral se réunira en session ordinaire une fois tous les 15 jours, jusqu’à la date du scrutin.

Selon l’ordre du jour rendu publique par la cellule de la communication d’Elecam, la réunion qui s’est déroulée à huis clos à notamment porté sur la situation de l’état en charge des élections à l’approche de l’élection présidentielle. C’est ainsi que dans son discours d’ouverture, le président du conseil électoral Enow Abraham Egbe, a rappelé qu’il sort d’une tournée auprès des 10 démembrements régionaux d’Elections cameroon, où il a eu l’opportunité de rencontrer l’ensemble du personnel.

« Nous avons pris un certain nombre de mesures qui, en ce moment, permet de redonner du sourire au personnel qui n’a que trop souffert des conflits égoïstes et inutiles (…) certains personnels ont été remerciés, d’autres ont été nommés ou mutés, afin de faire revenir la sérénité, au sein d’Elecam. Nous sortons rassurés que le moral est bon », a affirmé Enow Abraham Egbe.

Interrogé sur le point de la crise dans les régions anglophones, le président du conseil électoral a affirmé s’être rendu dans la région du Nord-Ouest, où il a remarqué qu’il « y a des craintes » au sein du personnel d’Elecam. « Les collaborateurs ont des inquiétudes certes, nul ne peut l’ignorer, mais nous comptons sur l’apport du gouvernement, qui a pris des mesures nécessaires pour que l’élection se passe dans les 58 départements».

A cette date, un seul candidat a déposé son dossier auprès de l’agence centrale d’Elecam au quartier Bastos à Yaoundé. Il s’agit de celui du MTC, dont la candidature est indépendante. Le dossier du président sortant M. Paul Biya, dont la candidature a été annoncée ce 13 juillet, est attendu ce même jour à 15h.

 

Présidentielle 2018: Paul Biya confirme sa candidature à l’élection présidentielle 2018

Le Chef de l’Etat l’a fait savoir à travers un message posté le vendredi 13 juillet sur son compte Twitter.

Le chef de l’Etat du Cameroun, Paul Biya, est candidat à sa propre succession. Il a fait  le choix des réseaux sociaux pour faire connaitre son ambition pour la prochaine échéance électorale. C’est par ce canal qu’il condamnait, en octobre dernier, toutes les violences commises dans le cadre de la crise anglophone.

« Chers compatriotes du Cameroun et de la diaspora. Conscient des défis que nous devons ensemble relever pour un Cameroun encore plus uni, stable et prospère, j’accepte de répondre favorablement à vos appels pressants. Je serai votre candidat à la prochaine élection présidentielle« , a-t-il indiqué sur son compte Twitter.

A travers cette déclaration, le président Biya sort de son silence et met fin aux rumeurs qui laissaient entendre qu’il n’allait plus se représenter.

Notons que cette annonce intervient cinq jours après la convocation du corps électoral pour le 07 octobre prochain, date de l’élection du président de la République du Cameroun.

Présidentielle 2018: Joshua Osih rencontre la diaspora camerounaise en Allemagne

Le candidat à l’élection présidentielle du 07 octobre prochain, tient des échanges avec ses compatriotes, ce vendredi 13 juillet 2018.

 

Ce jour, c’est l’état-major du Social democratic front (Sdf) établi en Allemagne, qui sert de cadre à cette concertation. En effet, au cours de celle-ci, plusieurs points sont placés au centre des pourparlers notamment, établir le contact avec les structures de la diaspora. Ceci, dans l’optique des échéances politiques et électorales imminentes au Cameroun.

Au sujet de l’élection présidentielle 2018 qui constitue la raison de cette série de déplacements en Europe, l’occasion est donnée à ses camarades et compatriotes, de prendre connaissance de la charte graphique de campagne du candidat de leur parti politique. Et pour mener à bien cette campagne, « plusieurs choix communicationnels et des options stratégiques sont envisagées pour décrocher la victoire », dixit Joshua Osih.

Cameroun : l’élection présidentielle se tiendra le 7 octobre 2018

Le président de la République a convoqué le corps électoral ce jour.

Le chef de l’Etat a signé ce jour, un décret portant convocation du corps électoral en vue de l’élection du président de la République. Dans ce texte, le président Paul Biya décrète que les électeurs sont convoqués pour l’élection présidentielle le dimanche 7 octobre 2018. Le troisième article de ce décret précise que les bureaux de vote seront ouverts à 8h et fermés à 18h.

A partir de cette date, les inscriptions sur les listes électorales sont suspendues, conformément à l’article 75 alinéa 1 du Code électoral.  L’article 123 du même code indique que « les déclarations de candidature doivent être faites en double exemplaire, dans les dix (10) jours suivant la convocation du corps électoral ». Les potentiels candidats ont donc jusqu’au 19 juillet pour déposer leurs dossiers de candidature.

La campagne électorale sera quant à elle ouverte le samedi 22 septembre, conformément au code électoral qui indique qu’elle est « ouverte à partir du quinzième jour précédant le scrutin », et qu’elle prend « fin la veille du scrutin à minuit ».

 

Cameroun : l’Onu forme des journalistes à la couverture des scrutins pacifiques

Cette formation était conduite par les représentations de cinq agences de l’Onu au Cameroun.

Trente journalistes camerounais, exerçant dans les régions du Centre, du Sud et du Littoral, ont récemment vu leur capacité en matière de couverture et de promotion des scrutins pacifiques renforcées. C’était à la faveur d’un séminaire organisé conjointement par L’Unesco, le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC), le Pnud, et Onu Femmes.

Pendant trois jours, ces hommes des médias ont reçu des sessions d’apprentissage portant entre autres sur les techniques de traitement équilibré de l’information en période électorale, les principes de communication non sexistes en période électorale, ou encore la protection et la sécurité des journalistes, ainsi que l’auto-régulation des médias.

A la fin des travaux, les journalistes présents ont conclus les travaux par l’adoption de deux documents importants : le « Code de bonne conduite des journalistes et des médias en période électorale » et la « Déclaration de Douala ». Après l’étape de Douala, un atelier similaire sera organisé à Bafoussam du 10 au 12 juillet pour les journalistes de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest puis, à Mbalmayo du 26 au 28 juillet pour les animateurs et responsables des radios communautaires.

 

Présidentielle 2018: l’ambassade américaine nie avoir financé des opposants

La représentation diplomatique a été accusé, par la presse locale, d’avoir accordé une subvention à trois candidats de l’opposition à la prochaine élection présidentielle.

Accusé de vouloir instrumentaliser certains hommes politiques camerounais pour parvenir à ébranler le régime de Yaoundé, l’ambassade américaine réagit. « Le gouvernement des Etats-Unis n’a pas contribué et n’a pas l’intention d’octroyer une quelconque contribution financière à un ou plusieurs partis politiques, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition», a indiqué la chancellerie dans un communiqué publié ce jour.

Cameroun : Maurice Kamto raconte sa rencontre avec l’ambassadeur des Etats-Unis

Cette mise au point survient à la suite des révélations faites lundi par certains médias, lesquels ont cru révéler au grand jour, un financement américain de 2,5 milliards de francs CFA accordé à Maurice Kamto, Joshua Osih et Akere Muna, à l’issue d’une réunion récente tenue au siège de l’ambassade.

Des acteurs du clergé, de la société civile, des partis politiques ainsi que le ministre du Travail Grégoire Owona, ont pris part à ces assises pour « parler de ce qu’il faut faire pour résoudre la crise anglophone », selon Maurice Kamto.

« Dans le cadre de leur action diplomatique, les officiels du gouvernement des Etats-Unis rencontrent régulièrement un large éventail d’acteurs des pays hôtes», a pour sa part fait valoir la chancellerie américaine.

Les premières informations recueillies au sortir de ces audiences indiquaient que les candidats à la prochaine élections auraient demandé une intervention américaine au Cameroun. Cela avait été qualifié de trahison par certains médias.

Jean Gwet Blaise : « Si rien n’est fait, nous irons droit à une guerre civile »

Le candidat déclaré à la présidentielle de 2018 promet de libérer tous les prisonniers anglophones, en gage de paix, s’il venait à être élu.

Le candidat du Mouvement patriotique pour le changement au Cameroun (MPCC), Jean Blaise Gwet, a présenté son plan pour résoudre la crise socio-politique qui paralyse le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis octobre 2016. Lequel plan fait partie  de son programme. Il propose : une meilleure répartition des richesses du pays, des infrastructures et du travail [cette mesure correspond à certaines demandes formulées par les anglophones à l’endroit du gouvernement, Ndlr], ainsi qu’une lutte acharnée contre le népotisme et la corruption.

S’il est élu président, Jean Blaise Gwet promet de libérer tous les ressortissants des régions anglophones détenus dans le cadre de ladite crise. « Si rien n’est fait, d’autres poches de tension risquent de s’ouvrir et nous irons droit à une guerre civile qui pourrait contaminer toute la sous-région« , déclare-t-il dans une interview publiée mercredi sur le site du magazine Jeune  Afrique.

Loin de prôner le fédéralisme, il entend mettre en place une « meilleure décentralisation », qui tienne en compte les spécificités de chaque région et de chaque identité culturelle qui s’y trouve.

« Il faudra poser la question, via l’Assemblée ou par un référendum, de la forme de l’État. Nous pouvons adopter un plus fort régionalisme, sans pour autant aller vers une fédération. Il faut surtout respecter la culture de chacun et réfléchir ensemble à la préservation de l’unité nationale. Je suis ouvert et ce sera aux Camerounais de se prononcer », affirme l’homme politique.

Sur divers autres points de son potentiel mandat, Jean Blaise Gwet pense lutter contre la corruption, sans toutefois, se livrer à une chasse aux sorcières.  C’est ainsi qu’il se dit « favorable » à la libération des hommes politiques arrêtés dans le cadre de l’opération Epervier, à une retraite « paisible » de l’actuel président Paul Biya et à la réhabilitation et au transfert (du Sénégal au Cameroun) de la dépouille du défunt chef d’Etat Ahmadou Ahidjo.

Il compte également engager la renationalisation des secteurs de l’eau, de l’énergie et des transports ferroviaires et aériens, ainsi que la reconnaissance de la double nationalité.  «Le Cameroun attend le changement. Il faut mettre en place les conditions de vie qui permettent paix, cohésion sociale et épanouissement. Cela passe par une monnaie africaine, une autorisation de la double-nationalité, une implication de la diaspora, une assurance-vie pour les militaires et policiers, une couverture maladie pour chaque citoyen mais aussi par une élection présidentielle à deux tours et une limitation des mandats de chef d’État», martèle Jean Blaise Gwet.

Le  candidat déclaré de la présidentielle 2018 compte s’associer aux organismes de la société civile et de la diaspora pour faire connaître son programme.

 

Présidentielle 2018 : le candidat déclaré Joshua Osih dévoile le site internet de sa campagne

Cette plate-forme est, à cette date, le pilier de la stratégie digitale mise en place par le candidat investi du SDF.

Le prochain candidat du Social democratic front (SDF) à l’élection présidentielle du Cameroun vient de lancer le site internet officiel de sa campagne. Enregistré sous le nom de domaine www.osih2018.com, cette plate-forme, selon toute vraisemblance, constituera le socle de la stratégie digitale de ce candidat.

Sur le site justement, on retrouve, pour le moment trois espaces. Le premier est réservé aux citoyens qui aimeraient être des volontaires de cette campagne. Le second indique les adresses de l’organe en charge des élections (Elecam), pour ceux qui ne se sont pas encore fait enregistrer sur les listes électorales, et le troisième est réservé aux potentiels donateurs.

La page d’accueil du site présente le slogan de campagne du candidat : « Pour un meilleur Cameroun ». Il est suivi d’un lien qui redirige vers la vidéo d’un discours de Joshua Osih, enregistré à la veille de la célébration de la fête nationale et diffusée sur le réseau social Youtube. Dans cette vidéo, on voit un Joshua Osih résolument entré en campagne qui détaille les enjeux de la prochaine élection.

« Le Cameroun est à la croisée des chemins (…) il nous faudra la détermination, l’abnégation et le courage nécessaires pour surmonter tous ces problèmes », annonce-t-il, avant d’inviter les citoyens à s’inscrire massivement sur les listes électorales afin de participer au vote le jour dit.

L’avènement du site de campagne de Joshua Osih rentre dans une série d’activités que le candidat a initiées depuis quelques semaines. Le 01er mai dernier déjà, le député s’était rendu dans la ville de Mbouda, où il a tenu un meeting politique aux cotés de Ni John Fru Ni, le président de son parti. A l’approche des célébrations de la fête de l’Unité, Joshua Osih a rencontré des entrepreneurs dans la ville de Douala, et il a organisé des sessions de questions-réponses avec des internautes sur les réseaux sociaux.

Avec son site, Joshua Osih rejoint ainsi le candidat déclaré Akere Muna, et le potentiel candidat Paul Biya, dont les noms des sites internet de campagne sont officiellement connus. Il s’agit de www.akeremuna2018.com pour le premier, et de www.paulbiya2018.com pour le second.

 

Douala : la police stoppe un meeting d’une église de réveil

Les forces de l’ordre ont tiré des coups de feu pour disperser la foule le samedi 28 avril 2018 au stade Cité Cicam, où le « prophète » Frank de la Kingsphip International Ministries comptait annoncer sa candidature à la présidentielle.

Des coups de feu ont résonné au stade du quartier Cité Cicam dans l’arrondissement de Douala 5ème, samedi 28 avril 2018. Les hommes en tenue, plus d’une vingtaine, ont tiré en l’air et ont lancé du gaz lacrymogène pour disperser la foule venue prendre part à un meeting organisé par la Kingship International Ministries, une église de réveil bien connue dans la capitale économique.

Les fidèles et autres badauds qui avaient pris place au stade et dans les environs peu avant 15 h ont aussitôt décampé. Les policiers du commissariat central n°2, du commissariat de sécurité publique du 11ème arrondissement et des éléments de la gendarmerie nationale ont monté la garde autour du stade Cité Cicam, plusieurs heures après la dispersion de la foule.

Aucune personne n’a été interpellée. Il est cependant difficile de se prononcer sur l’interdiction ou non de ladite manifestation par l’autorité administrative. On sait tout juste que les organisateurs avaient prévu, lors de cette manifestation publique, de procéder au lancement officiel du National Program For Peace In Cameroon (NPPC), le programme national pour la paix au Cameroun. Un programme placé sous la coordination du «prophète » Frank de la Kingship International Ministries.

Présidentielle 2018

Dans la demande de couverture adressée à la presse, les organisateurs avaient indiqué que la cérémonie du samedi 28 avril 2018 devait être ponctuée par « une puissante déclaration de l’homme de Dieu, le prophète Frank, déclarant sa candidature pour les prochaines élections présidentielles ».

Les organisateurs avaient, en outre, prévu d’ouvrir les activités par un convoi qui devait s’ébranler de Bonabéri (à la sortie Ouest de la ville), jusqu’au stade Cité Cicam, en passant par le pont sur le Wouri. Plus de mille conducteurs de motos, cent camions avec des membres à bord et un défilé de voitures royales avaient été recensés pour prendre part à cette manifestation où 40 000 personnes étaient attendues, à en croire le comité d’organisation. L’intervention des forces de l’ordre a empêché la tenue du meeting.

Présidentielle 2018 du Cameroun : la blague de Jeune Afrique qui sort Eto’o de ses gonds

L’ancien international camerounais n’a pas apprécié l’interview imaginaire de Jeune Afrique qui le disait intéressé par la succession du président Paul Biya. Il l’a fait savoir dans un démenti publié dimanche.

Faire un poisson d’avril en prétendant que samuel Eto’o se porte candidat à l’élection présidentielle du Cameroun pour l’année 2018 ? C’est un canular que la légende du football africain trouve « malfaisant aussi bien sur la forme que sur le fond ». Pour lui, l’interview fictive publiée le 01er avril sur le site de Jeune Afrique est de nature à ternir son honneur.

« Pour ce qui est de la forme, En tant que camerounais je suis profondément respectueux des institutions de mon pays et ceux qui les incarnent. J’estime par conséquent que l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun et l’exercice de la fonction suprême sont très importants pour que l’on puisse en parler avec autant de légèreté. Plus grave, les auteurs de cette farce évoquent pour la railler la crise anglophone. Une situation qui cause au quotidien la désolation et le deuil dans mon pays.

Pour ce qui est du fond, tant en ce qui concerne les références malsaines à la première dame du Cameroun, qu’à mon épouse ou à mon « rapport » à la gestion du pouvoir et les relations avec mes ainés; j’estime que les propos attribués à ma modeste personne sous le couvert d’une supposée farce sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total de la part de leurs auteurs qui prétendraient qu’en 2017 j’aurais déclaré « avoir toujours rêvé de faire la politique » en précisant que « le moment tant attendu est enfin là. Enfin, je retiens que ces « médias » en ont profité pour étaler le fond de leurs pensées sur le Cameroun », a dénoncé Samuel Eto’o dimanche sur sa page Facebook.

Samuel Eto’o se serait-il vite emporté en apprenant la diffusion de cet article ? Au point probablement de ne pas avoir vu la mention « [Interview imaginaire] » en début de texte ?

– Un Samuel Eto’o imbu de sa personne-

Les réponses imaginaires attribuées à Samuel Eto’o tout au fil de l’interview dressent le tableau d’un homme imbu de sa personne et fort peu sympathique. Non pas que le Grand 9 soit toujours tendre dans ses déclarations – il est un habitué des déclarations excentriques – mais, il ne s’est pas encore présenté comme un personnage prompt à s’auto-jeter des honneurs.

 Morceau choisi des réponses supposées du footballeur : « Samuel Eto’o peut jouer buteur ou en soutien de l’attaquant. Samuel Eto’o peut jouer indistinctement ailier droit ou ailier gauche. Avec l’Inter Milan, j’ai même joué arrière latéral contre le Bayern Munich, en finale de la Ligue des champions. Et nous avons gagné ! Alors je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas occuper le poste de président de la République. Où que je me situe sur un terrain, j’ai une grande faculté d’adaptation. Les cartons rouges, très peu pour moi ! Je ne suis pas Rigobert Song. Je resterai droit dans mes chaussures (des Puma), fixé sur mon seul but – la victoire –, même en cas de contestations ou de prolongations. Je dirais plutôt que Samuel Eto’o en est un pour George Weah. D’ailleurs Samuel Eto’o a dit non au Real Madrid, alors que George Weah a dit oui au Paris-Saint-Germain… »

-Les poissons d’avril, une vieille tradition –

Jeune Afrique a pour coutume de publier des informations fictives le 1er avril dans le but de gentiment mener en bateau son lectorat, en respect à une vielle tradition que perpétuent certains médias. Le 1er avril 2013, c’est le chanteur Alpha Blondy qui avait été la cible  de Jeune Afrique. Cette année, de nombreux scénarios ont été imaginés par des journalistes français : « Le Stade Français bientôt dans le giron du Qatar ». Démenti: « Tout ne va, en effet, pas très bien en ce moment au Stade Français. Mais pas au point d’envisager le club changer de propriétaire, pour basculer aux mains du Qatar, déjà à la tête du PSG football et handball. Hans-Peter Wild, le propriétaire allemand du Stade Français n’a présentement pas l’intention de passer la main, moins d’un an après son rachat du club. Pas plus que le Qatar ne lorgne sur l’institution, sinon il aurait déjà agi du temps où Thomas Savare cherchait un projet de reprise », peut-on lire sur Lerugbynistere.fr. Ou encore « En Belgique, pas de Damso pour l’hymne mais les joueurs eux-mêmes. La Libre en Belgique évoque le retrait du rappeur Damso, normalement prévu pour composer l’hymne des Diables Rouges pour aller au Mondial 2018. En son absence, les joueurs s’occuperont eux-mêmes de l’affaire », écrit Lalibre.be.

Jeune Afrique a mis fin à la polémique dans la soirée de dimanche en postant sur sa page Facebook en témoignant à Samuel son « respect » et sa « sympathie ».

 

 

 

Présidentielle 2018 : le plan d’Akere pour résorber le problème des expropriations

Le candidat d’une coalition de formations politiques de l’opposition envisage de mettre sur pied une politique qui favoriserait la copropriété des terres entre les populations et l’Etat.

S’il est élu au terme de l’élection présidentielle qui devrait se tenir en octobre 2018, l’avocat Akere Muna compte s’attaquer au problème de l’expropriation au Cameroun. Promesse en a été faite jeudi, 8 mars, à Yaoundé, au cours d’un échange avec des femmes et jeunes filles sélectionnées parmi les différentes couches sociales du pays.

L’air décontracté, comme le montre la chemise fleurie arborée pour la circonstance, Akere Muna a répondu aux questions qui lui étaient posées. Lesquelles avaient toutes trait à quelques injustices sociales vécues au quotidien, notamment les défaillances de la gestion des procédures d’expropriation au Cameroun.

Pour Akere Muna, ce problème découle de la « mauvaise gouvernance » et de la « corruption » dans le pays. Il pense qu’il faut regarder ce phénomène et accorder la priorité à la protection des plus démunis.

« En cas d’expropriation, on établit d’abord qui peut exproprier, quelle est la procédure et comment on procède pour indemniser? Le problème est que dans un système qui a un problème de gouvernance et de corruption, on peut vouloir 10 hectares et on en prend 15 pour, par la suite, rétrocéder les cinq autres qui peuvent être achetés par d’autres personnes. Je peux convoiter votre terrain, le mettre dans une histoire d’expropriation et par la suite m’en accaparer. Il y a beaucoup d’histoires de ce genre à Kribi. Le tracé des routes, par exemple, répond à une impérative technique. Mais il est vrai que des gens, peuvent dévier la route pour qu’elle passe par leur terrain et qu’ils puissent toucher l’argent des indemnisations. On a vu ça lors du tracé du pipeline [Tchad-Cameroun, Ndlr]. On a vu des propriétés qui ont acquis des ententes d’expropriation. Donc notre problème actuel, c’est la corruption», a soutenu Me Akere Muna.

-Le problème est bien connu d’Akere Muna-

« Il y a quelques années, alors que je vivais encore dans la maison de mon défunt frère Daniel, les autorités ont lancé un projet de construction de la route. On a pris quelques mètres du terrain qui était au nom de mon frère. Et lorsqu’il a fallu indemniser, c’est mon nom à moi qui est sorti sur les listes et le montant qui m’était dû, ma foi, m’avait semblé exorbitant. J’ai toujours pensé que la personne qui était chargée des indemnisations avait dû se dire qu’il fallait qu’il fasse ainsi pour ne pas avoir de problèmes avec moi », a raconté Akere Muna devant son  public féminin, avant d’insister sur la nécessité d’un changement.

-Construction des infrastructures et protection des autochtones-

Au Cameroun, les expropriations sont pratiquées pour des besoins d’exploitation des ressources minières, de construction des infrastructures… Les indemnités sont données en fonction de la taille de l’investissement trouvé sur la surface prise. Des griefs sont cependant nés des montants jugés trop souvent inférieurs.

De nombreuses villes camerounaises ont fortement subies l’impact du phénomène des expropriations. C’est le cas, entre autres, de Douala, Yaoundé, Bamenda, Bafoussam, où des cantons ont souvent été expropriés sous la montée de l’urbanisation.

La solution proposée par Akere Muna : «Il faudrait qu’on s’attaque à ce problème des autochtones qui subissent une pression qui est le fait du statut de leur ville. Comment ils enterrent leurs morts ? Quelle superficie de leurs terres reste encore aujourd’hui et comment les protéger ?   Il faut une politique qui favorise véritablement la protection des terres des peuples. Moi, si je trouve que dans tel canton il y a encore des terres, je vais fournir des financements pour que les populations les exploitent et, comme ça, une partie des revenus sera  utilisée pour rembourser ces financements et l’autre pour des projets de développement. A la longue, elles  deviennent des propriétaires, on développe plus la notion de copropriété, ce qui permet que ces cantons aient des moyens de subsistance et qu’ils soient protégés. Aujourd’hui, on attise plutôt les conflits dans les familles. Résultat, les familles sont divisées et c’est la communauté qui s’en trouve fragilisée », souligne Akere Muna.

Jeudi, Akere Muna a également discuté de questions relatives à l’éducation et à l’entrepreneuriat des femmes camerounaises, entre autres. Le candidat porté par la coalition de quatre partis politiques – l’Alliance des forces progressistes (AFP), le Front populaire pour le développement (FPD), le Parti national des patriotes camerounais (PNPC) et le Parti socialiste démocratique uni (PSDU) – prépare une tournée dans la région du Sud-Ouest. Elle devrait avoir lieu dans les prochains jours.

 

 

Présidentielle 2018 : « Je ne suis pas encore candidat » (Maurice Kamto)

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est exprimé au cours d’un entretien diffusé sur une télévision de la place.

Le Pr Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a donné la position du parti dont il est le leader sur les différents sujets qui touchent l’actualité socio-politique du Cameroun. C’était au cours d’une interview accordée à la chaîne Equinoxe télévision, le 1er mars 2018.

Interrogé sur la grève des enseignants qui a conduit à l’interpellation de quelques-uns d’entre-eux, Maurice Kamto estime que cette situation est « inacceptable ». Il a expliqué par des exemples que les enseignants posent des revendications légitimes et se lamentent qu’en retour, ils n’ont eu que la « matraque » et le « cachot ». « Les enseignants qui sont aujourd’hui embastillés sont des camerounais qui travaillent et qui méritent de percevoir leur salaire« , affirme-t-il.

Maurice Kamto affirme que la gestion des revendications sociales au Cameroun est catastrophique. « Il y a un vrai mépris de la jeunesse« , lâche-t-il, avant d’ajouter : « Lorsqu’il y a des crises à répétition dans un pays, ce n’est pas un signe de bonne santé économique ou sociales : il y a un vrai malaise. »

Au vu de cette situation, l’homme politique demande que les Camerounais plébiscitent massivement l’opposition lors des prochaines échéances électorales, pour donner « une sortie honorable » au régime en place. Pour ce faire, il appelle à une « coalition de l’opposition » autour de sa candidature, et se dit opposé à « une candidature unique de l’opposition ».

« A l’occasion de chaque élection on dit si l’opposition n’a pas un candidat unique elle va échouer. En fait c’est signer d’emblée l’échec de l’opposition puisqu’on sait qu’il n’y aura jamais de candidat unique. Et même si l’opposition parvenait à trouver un candidat unique, le pouvoir susciterai d’autres candidats pour qu’il n’y ai pas de candidats unique« , explique-t-il.

Le leader du MRC souligne néanmoins qu’il n’est pas encore le candidat de son parti, et qu’il se présentera aux primaires qui seront organisées en avril, pendant la convention. « Je suis candidat à la candidature au sein de mon parti politique. J’espère qu’à l’occasion de la convention de mon parti, convention qui se tient en session ordinaire les 13 , 14 et 15 avril prochains, je pourrai compter sur la confiance de mes camarades pour m’investir comme leur candidat« , confie-t-il.

Après avoir déclaré forfait pour les élections sénatoriales, Maurice Kamto rassure que son parti participera bel et bien aux autres échéances à venir à savoir les législatives et la présidentielle.

 

Présidentielle 2018 : Joshua Osih candidat

Le député du Wouri a été investi ce samedi 24 février 2018 par le SDF, au cours de son congrès extraordinaire.

Joshua Osih représentera le SDF à la prochaine élection présidentielle du Cameroun. Il a été désigné vainqueur des primaires dudit parti qui se sont tenues ce 24 février à Bamenda. Joshua Osih a battu son vis à vis l’honorable Forbi Nchinda, avec 88,39% contre 11,61%.

A 50 ans, le député franchit une étape importante de sa carrière politique, lui qui depuis bientôt dix ans, se positionne comme l’une des principales figures de l’opposition au Cameroun. Depuis, il est l’une des voix les plus autorisées du SDF, notamment sur les plateaux télévisés où il a commencé à s’illustrer à la faveur des émeutes dites de la faim de février 2008.

Le public a alors découvert un « jeune » homme métis originaire du Sud-Ouest anglophone, un peu enrobé, pratiquant aussi le français que l’anglais et ayant des opinions politiques claires.

 Mais, Joshua Osih choisit surtout bien ses mots pour parler du pouvoir en place. Le discours reste critique sans verser dans  l’art des formules chocs. Un côté modéré et surtout bilingue qui lui vaut une certaine sympathie. Joshua Osih plaît. Il est  surtout le visage neuf que l’opinion attendait en politique.

 En 2016, le magazine Jeune Afrique le qualifie logiquement de « figure montante de l’opposition » camerounaise dans le cadre d’un de ses dossiers intitulé « Les 50 qui feront le Cameroun ».

Homme politique, mais aussi entrepreneur

Militant de longue date du SDF, Joshua Osih peut se targuer d’occuper une position très convoitée au sein du parti. Depuis l’avènement d’élections multipartistes au Cameroun il y a 26 ans, seul John Fru Ndi avait fait acte de candidature pour le fauteuil de président de la République pour le compte du SDF.

Né à Kumba en 1968, Joshua Osih a travaillé dans le domaine de l’aviation au Cameroun et en Suisse, parallèlement à son engagement politique. Elu député du Wouri en 2013,  le vice-président de la commission des finances et du budget entend challenger le candidat du parti au pouvoir, le RDPC, ainsi que les autres candidats annoncés comme Akere Muna ou encore  Cabral Libii.

Avant d’être investi comme candidat à la prochaine présidentielle par les délégués du SDF, Joshua Osih a été reconduit au poste de vice-président du SDF.

Présidentielle 2018 : les primaires du SDF reportées au samedi 24 février

Initialement prévue ce vendredi, l’élection primaire devant départager Joshua Osih, Joseph Mbah Ndam et Simon Fobi Nchinda aura plutôt lieu demain 24 février, dernier jour du congrès électif du parti.

Jusqu’à il y a quelques heures, l’élection du candidat du Social democratic front (SDF) à la présidentielle 2018 était programmée pour ce vendredi.  Celle-ci a été reportée à demain samedi 24 février, dernier jour du congrès de la formation politique.

Les raisons de ce report n’ont pas été dévoilées de manière officielle. Mais, il est fort probable qu’elles soient liées au couvre-feu instauré dans le Nord-Ouest. En effet, toute circulation dans les rues de la région est interdite entre 20h et 06h du matin. Cependant, Adolphe Lele Lafrique, le gouverneur, a pris une mesure spéciale à l’occasion du congrès du SDF.

L’autorité administrative a permis aux délégués et autres cadres du parti de tenir leurs travaux jusqu’à 22h. Etant donné la densité des dossiers inscrits à l’ordre du jour, la tenue des primaires n’aurait peut-être pas pu sereinement avoir lieu dans ce créneau horaire.

On en saura donc plus demain samedi, sur lequel de Joshua Osih, Joseph Mbah Ndam et Simon Fobi Nchinda aura le vote des délégués pour une candidature à la présidentielle 2018.

 

Investiture à la présidentielle 2018 : jour d’élection au SDF

La formation politique réunie dans le cadre de sa convention élective, va désigner le candidat qui la représentera à l’élection présidentielle de cette année.

La journée d’hier a livré ses premiers secrets au Palais des congrès de Bamenda. A l’ouverture des travaux de la Convention élective du Social democratic front qui s’y déroule, le chairman a fait une grande annonce. Il ne sera pas candidat à l’investiture du parti pour la course à la présidentielle de cette année. Il a décidé de céder la place  à ses « jeunes cadets du parti ».

Le chairman fait ainsi allusion à Joshua Osih, Joseph Mbah Ndam et Simon Fobi Nchinda. Les trois députés espèrent obtenir les votes des délégués du parti qui leur permettront de faire acte de candidature à la présidentielle 2018.

Ce vendredi 23 février, l’on saura lequel de ces trois candidats sera adoubé par la formation politique. Le vote était initialement prévu pour demain samedi 24 février. Mais, en raison du contexte sécuritaire qui prévaut dans la ville de Bamenda, le parti s’est résigné à faire tenir tout son planning sur cette seule journée du 23 février.

C’est aussi ce vendredi que tous les postes électifs au sein du SDF seront pourvus, y compris la présidence du parti, à laquelle est candidat le chairman John Fru Ndi.

 

Présidentielle 2018 : John Fru Ndi ne sera pas candidat

Le chairman du Social democratic front (SDF) l’a fait savoir dans le cadre du congrès électif qui se déroule en ce moment à Bamenda.

John Fru Ndi ne sera pas candidat à l’investiture du SDF pour la présidentielle 2018 au Cameroun. Si l’information ne produit pas un effet de surprise, elle restait attendue de la bouche du chairman. C’est désormais chose faite. Ce jeudi 22 février, il a déclaré : « J’ai décidé de permettre aux cadets du parti de faire acte de candidature pour la présidentielle. Je ne serai pas candidat mais, je soutiendrai la personne que vous choisirez ».

Le chairman du SDF vient ainsi confirmer les informations qui circulent depuis plusieurs jours. Plusieurs fois contacté par journalducameroun.com sur la question, John Fru Ndi est resté constant dans ses réponses, invitant les journalistes à plus de patience. Il promettait alors que sa position serait connue au cours du congrès électif de son parti qui se tient du 22 au 24 février 2018 à Bamenda.

Trois cadres du SDF sollicitent l’investiture du parti pour la présidentielle 2018. Joshua Osih, Joseph Mbah Ndam et Simon Fobi Nchinda, tous députés, souhaitent représenter le parti à la présidentielle 2018. A l’issue de la convention en cours, l’on saura  lequel des trois ira à la conquête des votes du peuple camerounais.

Fru Ndi, lui, entend rester à la coordination du parti. Il est candidat à sa propre succession au poste de président du SDF.

 

Présidentielle 2018 : John Fru Ndi pourrait ne pas être candidat

Il reste néanmoins en course pour la présidence du Social democratic front (SDF).

John Fru Ndi aurait décidé de ne pas présenter sa candidature à la présidentielle 2018 au Cameroun. L’information n’est pas encore officielle. Mais, il aurait fait la déclaration le week-end dernier lors d’une réunion de son parti, le SDF. Contacté par Journal du Cameroun, le chairman n’a pas exprimé une position claire sur la question. Il a suggéré d’attendre l’issue de le congrès de son parti pour savoir quelle sera sa position.

En effet, une réunion du Comité national exécutif (Nec) du SDF a eu lieu le 9 février dernier. Les résolutions restent attendues, tout comme la convention élective de la formation politique prévue du 22 au 24 février 2018 à Bamenda. A l’issue de cette importante rencontre du parti, l’on saura qui de Joshua Osih, Fobi Nchinda et Mbah Ndam remportera l’investiture du SDF pour la présidentielle 2018. Tous trois sont des candidats déclarés à ce jour.

Jusqu’à ce week-end, John Fru Ndi, ne s’était pas encore prononcé sur l’éventualité de sa candidature à la prochaine présidentielle. En revanche, le samedi 20 janvier, il a été désigné par l’antenne régionale SDF du Nord-Ouest pour la présidence du parti. Il a accepté cette désignation et s’est d’ailleurs dit honoré du choix de ses militants.

Présidentielle 2018 : Cabral Libii investi par le parti Univers

C’est le fruit d’une alliance passée entre le mouvement « 11 millions d’inscrits sur les listes électorales » et la formation politique du Pr Nkou Mvondo.

Cabral Libii compte présenter sa candidature à la présidentielle 2018. Le 02 février 2018, il a été annoncé que l’Univers, le parti politique avec lequel il s’est allié en décembre 2017, l’a investi pour ce projet de candidature. La formation politique présidée par le Pr Prosper Nkou Mvondo se dit, par ailleurs, disposée à accompagner le candidat investi « dans toute démarche mutualisée de l’opposition, sous la forme des primaires ou de toute autre initiative intégrant l’expression de la volonté du peuple ».

Le 11 décembre 2017, lors de la signature de l’alliance entre les deux entités à Yaoundé, Cabral Libii a déclaré : « A votre main tendue, nous répondons oui. Oui nous cheminerons ensemble ? Oui nous irons ensemble à la conquête des citoyens. Ensemble, nous redonnerons envie de politique à nos compatriotes ».

Cameroun : une nouvelle candidature déclarée pour la présidentielle 2018

Serge Espoir Matomba a porté sa candidature samedi, lors du congrès du parti dont il est le premier secrétaire.

Serge Espoir Matomba a déclaré sa candidature à la présidentielle 2018. Le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) a été investi au cours d’un congrès diffusé en direct sur une chaîne de télévision locale. Sa candidature vient rejoindre la dizaine d’autres déjà exprimée.

Le premier secrétaire du Purs, par ailleurs conseiller municipal à la mairie de Douala IVème veut saisir sa chance. S’il est élu président de la République du Cameroun, l’entrepreneur ambitionne, entre autres, de construire des routes, de résorber durablement le déficit d’énergie pour que les populations n’en souffrent plus dans les villes comme dans les villages. Serge Espoir Matomba veut aussi réformer le système éducatif. Il propose, par exemple, que 88% des camerounais soient formés dans les sciences techniques et 12% aux sciences littéraires.

Paul Eric Kinguè veut remplacer Paul Biya à la tête du Cameroun

L’ancien maire de Njombe-Penja a déclaré sa candidature à la prochaine élection présidentielle.

C’est en homme libre que Paul Eric Kinguè compte se présenter à la présidentielle de 2018. Dimanche dernier, l’ancien maire de Njombe-Penja  a officiellement déclaré sa candidature, sous la bannière du Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (Mpcn). Rassurant, Paul Eric Kinguè a annoncé qu’il ne ferait pas de copinage avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), formation politique pour laquelle il militait jusqu’à son arrestation en 2008. Il venait d’être élu maire.

En février 2008, les émeutes dites de la faim perturbent le calme habituel des villes camerounaises. La colère des populations gronde jusqu’à la commune de Njombe-Penja. Le nouveau maire est tenu pour responsable du soulèvement des jeunes dans la zone. Ceux-ci ont cassé et pillé certaines installations d’entreprises basées dans la localité. Paul Eric Kinguè est accusé d’en être l’instigateur. Lui, soutient que son arrestation est arbitraire et politique.

Il sera libéré en 2015, après sept ans d’emprisonnement. Pendant sa captivité, Paul Eric Kinguè n’aura pas vu mourir son petit garçon en 2011.

Aujourd’hui, le candidat du Mpcn veut briguer à un poste électif plus élevé que celui de la mairie. Paul Eric Kinguè se présente comme un homme politique de terrain, capable de bâtir un Cameroun nouveau.