Une femme soupçonnée d’appartenir à Boko Haram interpellée à l’Est

La nommée Rokayatou Moussa était sous le coup d’un avis de recherche. Elle a été interpellée à Dimako le 1er janvier dernier

Les services de sécurité camerounais ont interpellé le 1er janvier 2015 au poste de contrôle mixte de Dimako, dans le département du Haut-Nyong, à l’Est, un membre présumé de la secte nigériane Boko Haram.

«La nommée Rokayatou Moussa, en provenance de Maroua, chef-lieu de l’Extrême Nord, était sous le coup d’un avis de recherche», rapporte la presse publique ce 07 janvier.

L’arrestation de cette présumée complice de la secte, qui serait actuellement sous exploitation, a été confirmée par le gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, qui a salué cette arrestation, invitant à «maintenir la vigilance».

Le Cameroun semble résolument décidé à traquer tous les complices de Boko Haram sur son territoire. Lundi, 05 janvier, le quotidien Le Jour révélait que 13 chefs supérieurs de troisième degré avaient été placés en garde à vue à la gendarmerie de Mokolo à l’Extrême-Nord suite à un arrêté signé par le préfet du Mayo-Tsanaga le 29 décembre.

Ali Mamoudou, Vadsa Maltagui, Jakoua Boukar, Hourso Lampa, Boujar Ndjigga, Haman Achifa, Abba Made, Lawan Yegha, Malloum Mamoudou, Djougoudoum Lawan, Boukar Blaman et Mendougué André sont les 13 lawans interpellés sur ordre du préfet. Selon les sources du quotidien Le Jour, ces chefs sont soupçonnés de collusion avec des terroristes de Boko Haram.

Le Cameroun s’est récemment doté d’une loi réprimant les actes terroristes et qui prévoit la peine de mort pour les personnes convaincues de terrorisme.


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