Cameroun-Nécrologie : le député Joseph Banadzem n’est plus

L’élu SDF s’est éteint le matin du 30 mars 2019 à l’Hopital général de Yaoundé après une longue maladie, fait savoir l’Assemblée nationale du Cameroun.

Joseph Banadzem était jusqu’àlors député du Social democratic Front (SDF), département du Bui, dans  le Nord-Ouest.

L’élu de la deuxième force politique représentée au Parlement du Cameroun était également le président du groupe parlementaire du parti de Ni John Fru Ndi à l’Assemblée nationale.

Joseph Banadzem Lukong a enseigné l’histoire à l’Ecole normale supérieure, annexe de Bambili (région du Nord-Ouest), après avoir obtenu un doctorat à l’Université de Paris I, la Sorbonne.

Cameroun: les mairies de Douala I et de Bangangté en deuil

Le magistrat municipal, Adolphe Lotin de la commune de Douala I et le conseiller municipal Anatole Tchamba de Bangangté sont tous deux décédés ce jeudi matin. Le premier cité est mort des suites d’une courte maladie et le second dans un accident de circulation.

L’adjoint au maire de la commune de Douala I n’est plus. Adolphe Lotin Sama a été emporté par la maladie ce 28 mars. Le magistrat municipal du Social Democratic Front (SDF) était par ailleurs un amoureux des sports.

Il occupait par ailleurs les fonctions de président du mythique club de football, Caïman club de Douala. Une activité qu’il alternait avec sa passion pour la lutte sportive. Notamment en tant que membre de l’Association des lutteurs du Cameroun (Asl).

La mairie de Bangangté, à l’Ouest est également en deuil. Le conseiller municipal Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) de cette commune, Anatole Tchamba est mort ce matin dans un accident de la circulation à Nkometou. Il était également adjoint au chef du village Bangoulap.

Tribunal militaire: une poignée de main entre Fru Ndi et Ayuk Tabe crée un tollé général

Présent à l’audience des leaders sécessionnistes jeudi, le chairman du Sdf a voulu faire une civilité aux accusés. Il s’est buté à un refus des forces de sécurité. Il s’en est suivi une vive dispute entre policiers et avocats de la défense.

John Fru Ndi, l’opposant historique du président Paul Biya était au centre d’une polémique qui a conduit, jeudi, à l’expulsion des avocats et des familles des leaders sécessionnistes du Tribunal militaire.

John Fru Ndi a assisté jeudi au procès de Julius Ayuk Tabe et ses amis. Il est arrivé au Tribunal bien avant les accusés et une partie de leurs avocats. Assis dans la salle d’audience, silencieux, le chairman du Social Democratic Front a attendu, deux heures durant, l’ouverture des débats. Le juge a renvoyé l’affaire au 29 mars pour permettre la prise de service du nouveau juge.

C’est alors que le chairman s’est avancé vers Julius Ayuk Tabe pour le saluer. Cela ne lui a pas été permis. Des éléments de force de sécurité mobilisés pour l’escorte des accusés l’ont stoppé net dans sa démarche, lui enjoignant de retourner à sa place. L’attitude n’était pas du goût des avocats de la défense qui ont décrié une entorse aux droits de leurs clients.

Il s’en est suivi une vive dispute entre policiers, gendarmes et avocats des accusés. Les membres des familles s’en sont mêlés et ont été priés de sortir de l’enceinte militaire.

Dans ce grabuge, un proche-parent des leaders sécessionnistes a failli être interpellé. Il avait refusé d’obtempérer, clamant qu’ils avaient le droit de dire au revoir aux accusés, comme cela se fait à l’ordinaire. Il a fallu l’intervention d’un juge militaire pour éviter l’intervention de cet usager. Les lieux ont été vidés, et la famille, déjà à l’extérieur, a été priée de s’éloigner du camp de l’Etat-major de l’armée de terre à Elig-Essono.

Autorisation de manifestation: Le SDF dénonce un traitement à deux vitesses

En réponse à cette injustice, le parti menace d’infiltrer les rangs des manifestants pour la marche du Collectif 300+ prévu le 1er février.

Le Social Democratic Front (SDF) appelle ses militants et ceux des autres partis politiques à infiltrer les rangs du Collectif 300 + diaspora pour la marche du 1er février. Cette démarche vise, selon le président régional du SDF, Emmanuel Ntonga à dénoncer l’autorisation à «deux poids deux mesures» des manifestations par l’administration. Dans un communiqué du 31 janvier, le président régional décrie par ailleurs l’autorisation illégale d’«une Marche du RDPC à Yaoundé́ pour le 1er février, parce que les 7 jours francs prévus par la loi n’ont pas été respectés».

L’argument repose ainsi sur l’article 7, alinéa 1 de la loi de 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques qui dispose  «La déclaration […] est faite au district ou à la sous-préfecture où la manifestation doit avoir lieu, sept jours francs au moins avant la date de ladite manifestation». La déclaration dans le cas d’espèce a été faite le 28 janvier pour une manifestation prévue le 1er février.

En rappel, le sous-préfet de l‘arrondissement de Yaoundé I a autorisé en date du 29 janvier une manifestation du collectif représenté par Robert Etemé. Marche visant à donner la «réplique aux manifestations illégales organisées par un parti d’opposition dans certaines localités du Cameroun et à l’étranger».

 

Marche contre le retrait de la CAN 2019 : Osih empêché, Nintcheu arrêté

Les deux députés SDF ont été molestés, ainsi que plusieurs autres militants, en marge d’une manifestation pour demander que les responsabilités soient établies dans l’échec de l’organisation de cette compétition.

Comme averti par les autorités la marche de protestation contre le retrait de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun, organisée par le Social Democratic Front (SDF), a été réprimée par les forces de l’ordre ce 23 janvier à Douala.

Deux leaders de cette manifestations, Joshua Osih et Jean Michel Nintcheu, ont été molestés selon des témoins. il était un peu plus de 15 h. Des militants du SDF – la principale formation de l’opposition -, affirment que Joshua Osih, le député du Wouri de ce parti politique a été « bloqué, puis relâché ». Quant à Jean Michel Nintcheu, lui aussi député SDF du Wouri, il a été « traîné au sol, emmené et introuvable à l’heure actuelle ».

Paul Tchatchouang : « Il y a une panique générale dans le gouvernement »

Le membre du bureau du SDF revient sur les contours de l’interdiction de la manifestation organisée par son camarade Jean Michel Nintcheu.

Les autorités administratives ont interdit une fois encore une marche du SDF. Un scénario bien connu. On a l’impression qu’il s’agit d’un jeu entre le pouvoir en place et le parti…

La marche est une manifestation normale surtout quand elle a été déclarée. Dans un Etat de droit, il n’est pas normal qu’on interdise une marche qui a été déclarée des jours avant. On se dit qu’il y a une panique générale dans le gouvernement. C’est regrettable qu’un gouvernement soit aussi paniqué tel qu’on ne peut même plus s’exprimer. Qu’est-ce qu’il attende, qu’on prenne des machettes ou quoi? Je crois que c’est une déclaration de marche, il ne devrait pas y avoir de problème. Qu’il vienne couvrir la marche, protéger comme c’est leur rôle. On attend d’eux qu’ils prennent des mesures de sécurité et qu’ils nous rappellent à l’ordre si nous dépassons l’objet de la marche.

Faut-il outrepasser l’interdiction pour s’exprimer ?

Je crois que le gouvernement camerounais est sourd à tout dialogue. Le gouvernement tient à démontrer qu’il fait usage de violence et je pense que ce sont des interdictions qui ne valent pas la peine. Logiquement, il faut outrepasser ces interdictions parce que ce n’est que de cette manière qu’on peut se faire entendre. Hier on nous disait qu’il n’y avait aucun problème anglophone, aujourd’hui, ils reconnaissent une crise anglophone. Juste parce que les gens ont pris la voie de la violence. Le gouvernement camerounais est sourd à toutes négociations, à tout pourparler. Il est question de répondre à la violence par la violence. La violence n’étant toujours pas physique

L’objectif de la marche prévue ce 23 janvier à Douala et portée par l’honorable Jean Michel Nintcheu était en contestation du retrait de la CAN 2019 au Cameroun et l’impunité des «responsables de ce fiasco»

Le chef de l’Etat a déclaré devant toute la nation que la Can devait être organisée le jour dit. C’est un engagement d’un homme d’Etat. Il est tout à fait normal qu’on tire des conclusions après un tel échec. En responsable, il devrait déjà avoir sanctionné tous ceux qui nous ont trahis, parce que c’est de la trahison, de la haute trahison. Au lieu d’interdire des marches, on devrait plutôt mettre tout en œuvre pour décrier les agissements de tous ces traitres. C’est le seul langage que l’Etat camerounais comprenne.

 

Cameroun : le SDF annonce une réunion de crise sur l’attaque de Bangourain

Ce parti politique va tenir une réunion dimanche pour discuter de la récente attaque enregistrée à Bangourain, dans la région de l’Ouest, et organiser une assistance aux victimes.

Le Social democratic front (Sdf) va organiser une réunion de crise dimanche, à Bafoussam, sur l’attaque de Bangourain qui a fait deux morts, de nombreux blessés et près de 80 maisons incendiées, survenue dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Bangourain (département du Noun, région de l’Ouest).  Selon le secrétaire général dudit parti, Jean Tsomelou, les assises porteront sur l’évaluation de la situation sécuritaire et l’organisation d’une aide à apporter aux victimes de cet évènement tragique.

A lire : Crise anglophone : Des députés Sdf à la prison centrale de Kondengui

Cette sortie du Sdf sur des questions liés à la crise anglophone n’est pas la première en la matière. Le parti s’est souvent illustrée par son engagement en faveur de la résolution de la crise anglophone. Les députés du parti ont créée du  grabuge à l’Assemblée nationale le 14 novembre 2017, pour réclamer l’ouverture de débats sur la situation dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.

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Le Sdf saisit le président de l’AN sur le retrait de la Can 2019 au Cameroun

Le groupe parlementaire du Social democratic front a adressé une correspondance mercredi au à l’Honorable Cavaye Yeguié pour demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Le principal parti de l’opposition à l’Assemblée nationale demande l’ouverture d’une enquête parlementaire pour établir les responsables de l’échec des préparatifs ayant conduit à un retrait de la Can 2019 au Cameroun. Une demande qui rentre en droite ligne de la mission de contrôle des actions gouvernementales qui incombent à cette chambre.

Le Social democratic font (Sdf) a adressé mercredi une proposition de résolution portant constitution d’une commission d’enquête parlementaire. « Attendu que les autorités chargées de la préparation et de l’organisation de cet événement avaient rassuré le chef de l’Etat que tout sera prêt dans le délai imparti (…) demandons par conséquent une commission d’enquête parlementaire aux fins d’établir les responsabilités et de tirer les conséquences qui s’imposent », est-il indiqué dans la correspondance signée par l’Honorable Joseph Mbah Ndam.

 

Le SDF veut évaluer sa participation à l’élection présidentielle camerounaise

Une réunion du Comité national exécutif,  l’organe décisionnel du SDF, est convoquée samedi afin d’évaluer les performances du candidat Joshua Osih au scrutin du 7 octobre dernier.

Le Social democratic front (Sdf) a perdu sa place de principal parti de l’opposition camerounaise à l’issue de l’élection présidentielle du 7 octobre.  Son candidat Joshua Osih s’en est tiré avec un pourcentage de 3,36% des suffrages, ce qui lui a permit de se positionner quatrième derrière Paul Biya (71,28%), Maurice Kamto (14,23%) et Cabral Libii (6,28%).

Ce faible score – inférieur aux 10% habituellement obtenu par le SDF sous Jhn Fru Ndi – a laissé transparaître les oppositions internes à la désignation de Joshua Osih comme candidat du Sdf.  Aussitôt sorti des urnes, la branche d’Allemagne a demandé la démission de Celui-ci de son poste de vice-président du parti.

Un recours avait pourtant été déposé par Joshua Osih  au Conseil constitutionnel pour dénoncer des fraudes et des irrégularités ayant entaché le processus électoral. Selon l’opposition camerounaise, ces entorses auraient favorisé la victoire de Paul Biya. Sans attendre le verdict du Conseil constitutionnel, les militants d’Allemagne ont consacré « l’échec » de Joshua Osih.

A la même période, à 300 kilomètre de là, le député Jean Michel Nintcheu – qui fait vivre le parti dans la capitale économique – initiait une manifestation à Douala pour appuyer les contestations de Maurice Kamto, candidat à la présidentielle pour le compte du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Celui-ci demandait, entre autres, l’annulation partielle du scrutin. Le Sdf s’est désolidarisé de cette manifestation.

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Cameroun : le Sdf se désolidarise de Jean Michel Nintcheu

Le député du SDF souhaite organiser un meeting et une marche pacifique le 21 octobre à Douala afin de dénoncer des « fraudes » enregistrés lors du scrutin.

Le Social democratic front (Sdf) désavoue l’Honorable Jean Michel Nintcheu au sujet de sa manifestation publique à Douala. Celui-ci a décidé d’organiser un meeting et une marche pacifique à Douala le 21 octobre afin de dénoncer des « fraudes massives » au scrutin du 7 octobre. Cette initiative a été prise en soutien à Maurice Kamto, candidat du Mrc qui a engagé des recours devant le Conseil constitutionnel pour les mêmes motifs.

La coordination départementale du Sdf pour le Wouri a fait savoir lundi que cette démarche n’engage que son auteur. Et même si le parti n’interdit pas à ses militants de prendre part à ces activités, il rappelle toutefois que cela se fera « de manière personnelle ».

Cameroun : après le scrutin du 7 octobre, Jean-Michel Nintcheu veut dénoncer les « fraudes massives »

Cette actualité expose des divisions internes qui minent progressivement le Sdf depuis le 7 octobre dernier, après que les premières tendances de vote ont été publiées sur la toile. Celles-ci n’étaient pas à l’avantage du candidat de ce parti, Johua Osih. Plus encore, elles montraient que le Sdf avait régressé en perdant sa place de principal parti de l’opposition.

La Branche germanique du Sdf a par conséquent demandé que Joshua Osih démissionne de son poste de vice-président. L’Honorable Jean Michel Nintcheu a, quant à lui, accordé son soutien à une formation politique rivale. Il se défend toutefois d’avoir jamais pensé rallier le Mrc.

Joshua Osih devra-t-il abandonner la vice-présidence du Sdf ?

 Des appels à la démission du vice-président du Sdf, Joshua Osih, ont été lancés ce jour par les militants de ce parti en Allemagne.

Les résultats de l’élection présidentielle camerounaise ne sont pas encore connus pourtant, au sein du Social democratic front (Sdf), l’on constate déjà que l’on n’a pas atteint les objectifs escomptés. Toute chose qui suscite le courroux de la section Sdf d’Allemagne. Elle appelle Joshua Osih, candidat investit par le parti à « tirer les conséquences politiques et personnelles qui s’imposent ».  Et pour le faire, il devra démissionner de son poste vice-président du Sdf.

Le Social democratic front était jusqu’à cette élection le principal parti de l’opposition camerounaise. Son chairman Ni John Fru Ndi se présentait alors à la présidentielle au compte du parti. Il a cédé la place à Joshua Osih pour le scrutin 2018.

Ce geste avait été salué dans la population. Pourtant, la campagne du challenger s’est avérée timide, tant, les meetings n’ont pas fait courir. A cette situation s’ajoute la crise socio-politique qui causé des déplacements massifs dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, fragilisant la base électorale du Sdf. Toutes choses qui ont peut-être eu un impact important sur le vote. Le Sdf y rend public son échec.

Les militants du Sdf en Allemagne demandent une autopsie des causes internes et externes de cet échec, l’ouverture de consultations pour la refondation et rénovation du parti.

Marche interdite du Sdf : le parti rejette la décision du Sous-préfet

Le sous-préfet de Douala 1er a signé mercredi une décision portant interdiction de la marche du principal parti de l’opposition camerounaise. Le parti n’entend changer en rien son programme.

 La marche de protestation du Social democratic front (Sdf) contre la présence de bureaux de vote dans les casernes et le palais présidentiel est interdite. Ainsi en a décidé mercredi Jean Marie Tchakui Moundie, le sous-préfet de Douala 1er. Ladite décision a été motivée, explique-t-il, par un souci de préserver l’ordre public. Il appelle les cadres du parti à poser leurs revendications aux autorités compétentes au lieu de descendre dans la rue.

Cette décision n’a pas reçu l’assentiment de la direction de ce parti pour le Littoral. Et déjà des velléités de désobéissances sont observées. Le président régional du Sdf, Jean-Michel Nintcheu, a fait savoir jeudi que ladite manifestation aurait lieu malgré l’interdiction du gouvernement.

S’ils parviennent à leurs fins, les militants du Sdf tiendront un meeting au siège de leur parti à Douala avant de descendre dans les rues le 15 septembre. Leur objectif : faire entendre leurs griefs contre le maintien par Elections Cameroon (Elecam) des bureaux de vote dans les casernes militaires à l’occasion du scrutin du 7 octobre prochain.

Ce projet vient en concrétisation d’une menace avancée dans une correspondance du Sdf adressée à Elecam en mai dernier. Cette formation politique appelait l’organe en charge de l’organisation des élections à se conformer au Code électoral en vigueur au Cameroun en supprimant les points de vote dans ces espaces fermés d’accès. Elecam n’a pas accéder à cette demande et a maintenu des bureaux de vote contestés.

Jean Michel Nintcheu a confié à Journalducameroun.com que lui et les autres organisateurs poursuivaient les préparatifs de leur marche. Il critique par ailleurs la consistance des arguments avancés par le sous-préfet.

Cameroun: le SDF veut manifester contre le vote dans les casernes

Le parti politique présidé par John Fru Ndi  a prévu d’organiser une marche de protestation à Douala le 15 septembre pour s’insurger contre cette décision d’Elections cameroon (Elecam).

Il y aura vote dans les casernes militaires lors de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. L’information a été confirmée il y a quelques jours par Elecam, l’institution chargée de l’organisation des élections au Cameroun. Son directeur général adjoint, Abdoulkarimou, a clos le débat par la déclaration faite dans ce sens à la presse. « Au regard de la loi, le bureau de vote doit être situé dans un lieu public, ouvert au public. Or, les casernes sont des lieux publics ouverts au public. Donc aucun argumentaire selon la loi ne peut sous-tendre la suppression ou le retrait des bureaux de vote ouverts dans ces lieux », avait dit Abdoulkarimou.

Une réponse aux partis politiques qui soutenaient que les casernes étaient des lieux de fraude. Au premier desdites formations politiques de l’opposition, le SDF. Le parti présidé par John Fru Ndi n’entend pas se faire à la décision d’Elecam. La représentation régionale du SDF du Littoral a introduit une déclaration de manifestation publique au sous-préfet de Douala 1er. Elle projette de marcher le 15 septembre prochain à Douala, pour « dénoncer la décision irresponsable et provocatrice d’Elecam de créer des bureaux de vote dans des casernes militaires et chefferies traditionnelles.

Jean-Michel Nintcheu, député du Wouri et président régional du SDF, attend la réaction de l’autorité à laquelle il a adressé sa déclaration. Habitué des refus, l’homme politique est connu pour son opiniâtreté. En février 2017, il avait décidé de marcher malgré l’interdiction du sous-préfet de Douala 5ème qu’il accusait d’abus de pouvoir. Jean-Michel Nintcheu faisait savoir aux autorités administratives que le SDF souhaitait sensibiliser ses militants sur les notions de fédéralisme et d’unité nationale. Des thèmes en rapport à la crise socio-politique qui paralyse les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

 

Présidentielle 2018 : Joshua Osih favorable au congé de paternité

Le candidat du SDF  promet également «une prise en charge totale de la maternité » pendant deux ans.

Le candidat Joshua Osih n’a pas encore livré le programme politique qu’il présentera aux électeurs pendant la campagne officielle de la présidentielle. Il en a cependant dévoilé quelques éléments, au cours d’un échange avec un électorat féminin trié sur le volet mardi dernier à Douala.

Joshua Osih a saisi l’occasion pour expliquer la place qu’occupera la promotion de la femme dans son programme, révélant au passage quelques articulations de son projet. Il s’agit notamment de son engagement à respecter la prescription de l’Unesco concernant la prise en charge des femmes enceintes.

Le vice-président du SDF promet, en effet, qu’en cas de victoire, il sera instauré une prise en charge gratuite des femmes enceintes qui s’étendra sur les 1000 premiers jours du bébé. Autrement dit, du 1er jour de la grossesse au 2e anniversaire du nouveau-né, tous les frais relatifs au suivi médical de la mère (visites médicales, accouchements, soins de l’enfant…) seront gratuits. L’honorable Osih envisage également une proposition de congés de paternité, afin d’améliorer la carrière des femmes mères.

Mais comment financer ce projet? Interpellé sur la question, Joshua Osih rassure que cette ambition est réalisable en faisant des choix comme celui d’ « améliorer la productivité de la dépense publique en gagnant par exemple sur des perdiems de 200 milliards, 92 milliards des voyages présidentiels ». Le député du Wouri promet que toutes ses propositions ont des sources de financement claires, et affirme que la totalité de son programme sera connu le 22 août prochain.

A deux mois de l’élection présidentielle, Joshua Osih et le SDF se préparent activement pour la bataille électorale. Le secrétaire général dudit parti a d’ailleurs convoqué une réunion du NEC pour le jeudi 23 août 2018.

 

Le MRC convaincu d’avoir les meilleurs atouts pour diriger une éventuelle coalition

Selon Me Emmanuel Simh, le parti a «un meilleur programme et un meilleur porteur de projet» que certaines formations politiques en lice pour la présidentielle 2018.

Les négociations entre le Social democratic front (SDF) et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en vue d’une coalition se poursuivent. Et s’il reste impossible de dire, à ce jour, quelles sont les bases de ces négociations, quelques faits mettent en lumière les attentes réelles des responsables du MRC quant à l’issue des pourparlers en cours.

A ce sujet, le vice-président du MRC, Emmanuel Simh, a fait savoir jeudi qu’un examen des programmes initiaux des deux partis sera fait. A la fin, seul le meilleur programme et le meilleur porteur de projet sera désigné pour représenter la coalition à l’élection du 7 octobre 2018. « Mais nous pensons avoir un meilleur programme et un meilleur porteur de projet », a-t-il déclaré lors d’un point de presse donné à Yaoundé, à l’occasion du ralliement de Célestin Djamen au MRC.

« Personne ne veut la coalition autant que moi et personne n’a œuvré autant que moi pour qu’il y ait une coalition », déclarait le Pr Maurice Kamto, le candidat de cette formation politique, lors d’une sortie médiatique le 2 août. Cette union des forces de l’opposition est vivement attendue et tous les challengers se disent favorables à ce projet mais, de nombreux paramètres rendent sa concrétisation difficile. « J’ai toujours mis tout le monde en garde qu’il n’y aura pas de candidat unique de l’opposition pour deux raisons. La première c’est ce que même si l’on parvient à avoir un candidat unique parmi les acteurs connus, le gouvernement peut toujours susciter un autre candidat », a affirmé Maurice Kamto le 2 août sur le plateau d’ Equinoxe Tv, alors que quelques jours plus tôt au SDF, l’on déclarait que l’on n’est pas partant pour un rassemblement de l’opposition.

Cameroun : pourquoi Célestin Djamen rejoint le MRC

L’ancien militant du Social democratic front a été officiellement accueilli ce jeudi 09 août 2018 par les militants du parti politique présidé par Maurice Kamto.

 Prévu à 10h30, c’est finalement deux heures plus tard que le point de presse organisé par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) à Yaoundé a débuté. La rencontre avec les médias répondait à un seul objectif : présenter officiellement un nouveau militant, transfuge du Social democratic front (SDF), Célestin Djamen.

Bien connu du paysage médiatique, Célestin Djamen a expliqué les raisons pour lesquelles il a décidé de changer de chapelle politique. Le conseiller municipal de l’arrondissement de Douala 1er dit être séduit par les idéaux défendus par le MRC, ainsi que par la « détermination, le désir et l’envie de motivation de Maurice Kamto ». Toutes choses qui, d’après lui, devraient être « les qualités capitales pour apporter le changement dans un pays ».

Au sujet du SDF, il a parlé d’un « navire ivre qui coule, un navire dont l’équipage a oublié l’objectif » qui, d’après lui, est « d’apporter le changement et pas forcément la conquête du pouvoir ». Célestin Djamen a démissionné du SDF mercredi 08 août, suite à des malentendus avec son équipe, huit ans après son adhésion. Son départ est très mal interprété par les siens, qui estiment que son parcours est peu appréciable.

Me Emmanuel Simh, qui était lui aussi militant du SDF il y a sept ans, a prévenu son camarade sur la masse de travail qui entoure sur le projet MRC.  En même temps, le vice-président dudit parti s’est dit  « heureux d’avoir de nouveaux bras dans l’équipe ».

Pour conclure, Célestin Djamen a invité les scrutateurs à rester concentrés sur le changement attendu au soir du 07 octobre prochain, « car le MRC n’a pas vocation à s’éterniser dans l’opposition », mais de « conduire le peuple camerounais dans la bonne direction ».

 

 

 

Joshua Osih : le «champion» du SDF

Le député de 50 ans, anglophone et francophile, est le candidat du Social Democratic Front à l’élection présidentielle prévue fin 2018.

Depuis que le Social Democratic Front (SDF), le principal parti d’opposition au Cameroun, l’a investi pour la présidentielle prévue le 07 octobre 2018 au Cameroun, Joshua Osih incarne aux yeux de ses soutiens, « le sang neuf tant attendu ». Pour le démontrer, il s’est juste appuyé sur son agenda de meetings. Ainsi, en juillet dernier, il a entamé une série de voyages au Cameroun pour entretenir les populations sur son plan politique. Par ailleurs, il a effectué une tournée européenne auprès de ses états-majors aux Etats-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni, pour échanger avec la diaspora camerounaise sur sa position concernant des sujets d’actualité au Cameroun. En effet, son plan politique, il le structure autour des questions de double nationalité, sur la situation économique du franc CFA, ainsi que sur la vie de l’Etat du Cameroun en rapport avec les conflits dans les régions anglophones.

Né le 09 décembre 1968 à Kumba, Joshua Osih Nambangi a su se faire une place sur la scène publique camerounaise. Il commence sa carrière professionnelle en 1988 à Douala à 20 ans comme agent des opérations à Lufthansa German Airlines. En 1994, il passera chez trans World Airlines Inc à Genève où il passera un an avant de rejoindre le géant Swissair/Swissport. En 1998, il crée l’entreprise African Travel management au Cameroun. En 2002, il crée Camport PLC, représentant exclusif de la grande multinationale Swissport. Aujourd’hui, Joshua Osih est reconnu comme un spécialiste de l’aviation au Cameroun. Depuis 2013, il est membre du parlement camerounais pour le compte du parti d’opposition dont il est vice-président national.

Conférence des anglophones : «Le SDF est prêt à apporter sa contribution» (Etienne Sonkeng)

L’ancien sénateur Etienne Sonkeng s’est exprimé sur la question, en marge du NEC samedi dernier.

Le Social democratic front (Sdf) a donné sa position au sujet de la conférence générale des anglophones initiée le 25 juillet dernier par le Cardinal Tumi, et dont la tenue est prévue pour les 29 et 30 août prochains. Ce sujet était, en effet, l’un des points à l’ordre du jour de la session extraordinaire du National executive comitee (NEC) qui s’est tenue le samedi 28 juillet à la résidence du chairman Ni John Fru Ndi, à Bamenda.

Selon Etienne Sonkeng, «le SDF prendra part à cette conférence si les organisateurs estiment que la contribution de ce parti peut servir à quelque chose». L’ancien sénateur explique que son parti est prêt à faire des propositions, même s’il est consulté en privé. «Le SDF est disposé à apporter sa contribution lors de cette rencontre», conclut-il.

En prenant cette position, le Social democratic front devient le premier parti à se prononcer officiellement en faveur de cette conférence. Son opinion rejoint celle de certains activistes sécessionnistes qui se sont exprimés à ce propos sur les réseaux sociaux, et surtout celle du gouvernement.

En effet, le ministre de la Communication a indiqué, le 27 juillet dernier, qu’il était favorable à cette initiative, mais opposé aux préalables posés par le cardinal Tumi. Il s’agit notamment du cessez-le-feu et de la libération des personnes interpellées dans le cadre de cette crise. « On ne peut pas se permettre de mettre au même niveau, l’armée républicaine, qui défend le territoire, et des bandes armées, des terroristes », a justifié le porte-parole du gouvernement au cours d’une intervention au journal de la télévision nationale.

En rappel, la conférence générale des anglophones aura pour but de désigner les personnes qui parleront au nom des populations anglophones au cours d’un éventuel dialogue national sur la crise qui secoue le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Elle sera ouverte à tous ceux qui se réclament de cette partie du Cameroun et  répondent aux deux exigences précisées dans le communiqué publié après le meeting des leaders religieux. Il s’agit de « ceux dont les ancêtres sont issus des 13 départements qui composent les deux régions anglophones du Cameroun », et de ceux dont les ancêtres s’y sont installés de manière permanente « avant 1961 ».

 

 

Le Sdf accuse le gouvernement de vouloir « endormir » mystiquement les Camerounais en vue de la présidentielle

Le Social démocratique front a dénoncé jeudi l’arrivée de hauts responsables de loges exotériques dans le pays alors que se prépare l’élection du chef de l’Etat.

Le grand maitre de l’Ordre souverain de Malte, Fra’ Giacomo Dalla Torre Del Tempio Di Sanguinetto,a quitté le Cameroun jeudi après quatre jours de visite officielle. Il a directement été succédé par son homologue de l’ancien et mystique Ordre la Rose-croix, Serge Toussaint. Celui-ci est arrivé hier et devrait séjourner en terre camerounaise jusqu’au 23 juillet.

Le Social démocratic front (Sdf) voit dans ces visites successives le signe que « des affaires compliquées » se trament au sommet de l’Etat. « Une certaine opinion y voit un possible envoûtement et endormissement d’un peuple qui perd chaque jour ses repères sans en connaitre les origines« , a déclaré le principal parti de l’opposition camerounaise dans un communiqué rendu public jeudi.

Le texte du Sdf vient remettre à l’ordre du jour une croyance populaire qui veut que des pratiques mystiques soient plus intenses dans la capitale à l’approche d’élections. Selon les partisans de cette pensée, les sacrifices humains et les crimes rituels sont récurrents pour optimiser les chances d’un candidat d’accéder à la fonction désirée.

Cette croyance met surtout l’accent sur le fait que les candidats aux élections qui recourent à des pouvoirs spirituels parviennent à réduire l’esprit de discernement des populations qui ont, de ce fait, un jugement amoindri et donc une moindre capacité à s’interroger sur des questions importantes.

Le Social démocratique front appellent les pouvoirs publics à expliquer le rôle de ces loges exotériques au Cameroun.

 

 

Présidentielle 2018 : Joshua Osih a déposé son dossier de candidature à Douala

Le représentant du Social Democratic Front (Sdf), accompagné du chairman, Ni John Fru Ndi, s’est rendu au siège de la direction régionale d’Elecam du Littoral, mercredi 18 juillet 2018.

Pour déposer sa candidature de participation à l’élection présidentielle prochaine, Joshua Osih a choisi la direction régionale d’Elections Cameroon (Elecam) du Littoral. Le candidat du Social Democratic Front (Sdf) est arrivé devant les bureaux de Douala mercredi 18 juillet 2018, à 17h13.

Joshua Osih était accompagné du président de son parti politique, le « chairman » Ni John Fru Ndi, et d’une foule de militants. Après une heure passée dans les bureaux d’Elecam, le candidat du Sdf a accordé une interview à la presse. Il a tout d’abord exprimé sa satisfaction du travail jusqu’ici déjà abattu.

« On a eu des primaires, un congrès. J’ai été élu. Il y a eu les préparatifs. Tout le monde  attendait la date. Le président a convoqué le corps électoral pour le 07 octobre. Dans les délais, on a décidé de venir déposer la candidature », s’est-il réjouit.

Sur la présence près de lui du Chairman, Joshua Osih a indiqué qu’il s’agit d’un signe de passation de témoin, afin qu’il puisse continuer la bataille de libération du pays. « Ça démontre à merveille que le 07 octobre sera un référendum générationnelle. Parce que c’est de ça qu’il s’agit. Il faut changer ce pays, le transformer. Je pense que c’est une nouvelle génération qui est mieux outillée aujourd’hui pour y arriver », a détaillé le représentant du Sdf.

Mais pourquoi avoir choisi de déposer son dossier dans la ville de Douala et non à Yaoundé comme tous les précédents candidats déjà enregistrés ? Joshua Osih rappelle qu’il est député à Douala et donc qu’une partie importante de sa base militante s’y trouve, un siège d’Elecam aussi.

Et justement, près d’une centaine de militants du Sdf se sont mobilisés devant la direction régionale d’Elecam mercredi, en soutien au candidat. Ils ont pris position sur les lieux dès 10h30 et ont formé une haie d’honneur à l’arrivée de Joshua Osih. L’honorable a eu droit à une petite caravane dans la ville, aux animations diverses et à un bain de foule.

Présidentielle 2018 : Garga Haman, Ndam Njoya et Joshua Osih sur la ligne de départ

Les dossiers des candidats de l’ADD et de l’UDC ont été enregistrés ce 17 juillet. Celui du SDF est attendu ce jour.

Garga Haman Hadji de l’ADD, Adamou Ndam Njoya de l’UDC et Joshua Osih du SDF seront, eux aussi, sur la ligne de départ de l’élection présidentielle à venir. Hier, 17 juillet 2018, le président de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) et un représentant de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), ont procédés à des dépôts de candidature au siège d’Elecam à Yaoundé. Ces deux  partis, habitués à cette élection, appellent désormais les électeurs à les suivre pour une victoire au soir du 7 octobre 2018.

Pour Garga Haman Hadji, l’élection présidentielle est désormais un rituel. Rencontré dans son QG de campagne le dimanche 15 juillet par journalducameroun.com, le natif de Maroua (74 ans) affirme que « la politique c’est toute [sa] vie ». Une phrase dans laquelle il tire toute la motivation nécessaire pour se présenter à sa 3e élection présidentielle en tant que candidat. Celui dont le parti avait fait alliance en 1992 avec le SDF estime cependant que l’opposition ne pourra pas s’entendre pour présenter un candidat. « Les partis politiques se différencient selon leurs programmes. Il y avait une seule manière d’unir l’opposition ; c’est qu’elle exige une élection à deux tours », a-t-il affirmé.

Du côté de l’UDC, c’est Mongwat Adamou, le mandataire du candidat Adamou Ndam Njoya, qui s’est plié aux formalités d’usage. A sa sortie d’Elecam, quelques minutes après Garga Haman Adji, il s’est dit satisfait d’avoir déposé le dossier à temps. « C’est la première étape. Après la publication définitive de la liste des candidats, une autre manche va commencer ». Le parti de Ndam Njoya n’exclut cependant pas une coalition de l’opposition, contrairement à l’ADD. « L’Udc n’a pas attendu les élections de 2018 pour pouvoir entrer dans ce qu’on appelle une mobilisation républicaine des acteurs politiques. Au lendemain du dépôt des candidatures, ce sera une autre manche », conclut Mongwat Adamou.

Mongwat Adamou, le mandataire de l’UDC

Il ne reste plus qu’un jour avant la clôture des dépôts de candidatures au siège d’Elecam. Hier soir, le responsable de communication de la campagne de Joshua Osih a assuré que son candidat déposera son dossier ce mercredi 18 juillet, dans les locaux de la délégation régionale d’Elecam pour le Littoral. Ce dépôt, lorsqu’il sera effectif, portera à dix, le total des candidatures enregistrées à ce jour.

Liste de candidatures

  1. Maitre Akere Muna (Fpd)
  2. Isaac Feuzeu (Merci)
  3. Paul Biya (Rdpc)
  4. Maurice Kamto (Mrc)
  5. Bertin Kissop (Cp)
  6. Boboro Bekono
  7. Garga Haman Adji (Add)
  8. Adamou Ndam Njoya (Udc)
  9. Kune Ane Ihims (Biya Party)
  10. Joshua Osih – Attendue (Sdf)

Crise au sein du SDF : le Nec met sur pied un comité intérimaire dans le Sud-Ouest

L’exécutif régional a été dissout en raison des tensions observées depuis quelques mois.

Le Comité national exécutif (Nec) du Social democratic front (SDF), principal parti de l’opposition au Cameroun, s’est réuni le week-end dernier. Entre autres décisions prises à l’issue de cette rencontre, la mise sur pied d’un comité intérimaire au bureau régional du Sud-Ouest. En d’autres termes, l’organe a dissout l’exécutif régional en fonction jusqu’à il y a moins de 72h.

La position du Nec se justifie par les crises qui secouent l’antenne régionale du SDF du Sud-Ouest depuis quelques mois.  Des faits survenus récemment, ont mis en lumière  ces tensions. En effet, Martin Forcha Ndobegang a été destitué de son poste de président régional au cours d’une réunion à laquelle il n’a pas pris part. Il a été remplacé par Daniel Mounkondou, qui reprochait à son prédécesseur de manquer de transparence, notamment dans la gestion des ressources financières.

Devant cette situation, le Nec a tranché. Aucune des deux factions ne pourra prendre des décisions pour le compte du parti dans la région du Sud-Ouest. Le comité provisoire, présidé par M. Eloundou, le premier adjoint au maire de Tiko, a reçu pour mission de gérer les affaires du parti dans la région et d’organiser de nouvelles élections.

M. Eloundou sera assisté par l’ancien maire de Tiko, Valentine Nganda, tandis que Tambe Agbor et Efokoa John occuperont respectivement les postes de secrétaire organisateur et de secrétaire.

 

Sud-Ouest : le président régional du SDF destitué

Martin Forcha Ndobegang a été remplacé par Daniel Moukondou au cours d’une réunion tenue récemment à Kumba.

Les signes de tensions au sein du Social democratic front (SDF) dans le Sud-ouest  sont récemment apparus lors d’une réunion de l’exécutif régional tenue à Kumba. Au cours de la rencontre, Martin Forcha Ndobegang, président régional du parti dans la région du Sud-Ouest, a été détrôné, en son absence.

La destitution de Forcha Ndobegang, par ailleurs maire de Kumba II, rappelle le passé tumultueux de cette personnalité à la tête du SDF dans cette région. Le 1er novembre 2013, un communiqué controversé prétendument signé par le premier vice-président national du SDF, l’Honorable Joshua Osih, est devenu viral. Ledit communiqué annonçait l’exclusion de Forcha du SDF pour avoir défié les ordres du parti et le candidat investi par le parti lors des dernières élections municipales. Le maire de Kumba II a été réadmis dans le parti le samedi 20 février 2016, après une décision du Comité national exécutif (NEC). Après sa réadmission dans le parti, Forcha a été nommé au comité chargé de réorganiser les élections au sein des organes régionaux du parti dans le Sud-Ouest.

Lors de la récente réunion de Kumba, Forcha a été remplacé par Daniel Moukondou, maire de Tiko. S’exprimant après son élection, celui-ci a déclaré que son prédécesseur n’avait pas été reconduit parce qu’il n’avait pas convoqué une réunion régionale pour clarifier certaines irrégularités financières après la récente convention élective de Bamenda.

Alors que les querelles internes au sein du parti se multiplient, les militants espèrent que le Comité exécutif national du parti interviendra pour calmer les esprits avant les prochaines élections.

 

L’inaperçue célébration du 28ème anniversaire du SDF

Cette commémoration a été éclipsée, entre autres, par les événements de Menka-Pinyin, où John Fru Ndi s’est rendu samedi dernier.

Le samedi 26 mai 2018, le Social democratic front (SDF), parti politique de l’opposition camerounaise dirigé par John Fru Ndi célébrait son 28ème anniversaire. C’est, en effet, le 26 mai 1990 que la formation politique est née.

Cette année, la célébration s’est déroulée sans en tambours ni trompettes. Dans le Nord-ouest, elle a d’ailleurs été éclipsée par les événements de Menka-Pinyin, où au moins 22 personnes, présentées comme des criminels, ont été tuées par l’armée camerounaise le vendredi 25 mai.

Une délégation du SDF conduite par son président s’y est rendue le samedi 26 mai. John Fru Ndi a d’ailleurs fait quelques déclarations à ce sujet. « Les forces de sécurité auraient pu encercler l’hôtel et utiliser leurs tactiques militaires et leurs renseignements pour arrêter ces garçons soupçonnés d’être des voleurs armés. La méthode qu’ils ont utilisée a entraîné la mort de nombreux civils qui ont rejoint le gang et de ceux qu’ils ont enlevé (…) Les sécessionnistes ne volent pas les chèvres, les poules, les cochons et les vaches, et je n’ai jamais entendu dire qu’ils aient violé une femme. C’est une lutte de libération, mais, malheureusement, les voleurs ont infiltré leurs rangs. Biya doit descendre de son grand cheval et résoudre ce problème qui s’intensifie chaque jour avec plus de tueries qui radicalisent les jeunes», a affirmé le chairman.

Message de condoléances

John Fru Ndi a tout de même glissé un mot sur les 28 ans de la formation politique qu’il dirige. « J’ai profité de ce 28ème anniversaire du SDF pour visiter tous les villages et arrondissements où nos compatriotes ont été tués. J’ai condamné à plusieurs reprises les meurtres des deux côtés. Personne n’a le droit de prendre la vie d’un autre. J’étais à Pinyin; J’ai visité des endroits comme Belo, Njinikom et Fundong. Dans ces endroits, j’ai transmis les messages de condoléances du SDF aux chefs traditionnels et aux victimes affectées. Le SDF ne peut pas être indifférent aux massacres et aux souffrances de notre peuple », a-t-il déclaré.

La seule véritable manifestation liée au 28ème anniversaire du SDF  a eu lieu à Dschang. Etienne Sokin, ancien sénateur, ancien maire et trésorier du parti, y a organisé un meeting populaire, le dimanche 27 mai.

Il reste que cette commémoration, habituellement médiatisée, est presque passée inaperçue.

 

 

Présidentielle 2018 : le candidat déclaré Joshua Osih dévoile le site internet de sa campagne

Cette plate-forme est, à cette date, le pilier de la stratégie digitale mise en place par le candidat investi du SDF.

Le prochain candidat du Social democratic front (SDF) à l’élection présidentielle du Cameroun vient de lancer le site internet officiel de sa campagne. Enregistré sous le nom de domaine www.osih2018.com, cette plate-forme, selon toute vraisemblance, constituera le socle de la stratégie digitale de ce candidat.

Sur le site justement, on retrouve, pour le moment trois espaces. Le premier est réservé aux citoyens qui aimeraient être des volontaires de cette campagne. Le second indique les adresses de l’organe en charge des élections (Elecam), pour ceux qui ne se sont pas encore fait enregistrer sur les listes électorales, et le troisième est réservé aux potentiels donateurs.

La page d’accueil du site présente le slogan de campagne du candidat : « Pour un meilleur Cameroun ». Il est suivi d’un lien qui redirige vers la vidéo d’un discours de Joshua Osih, enregistré à la veille de la célébration de la fête nationale et diffusée sur le réseau social Youtube. Dans cette vidéo, on voit un Joshua Osih résolument entré en campagne qui détaille les enjeux de la prochaine élection.

« Le Cameroun est à la croisée des chemins (…) il nous faudra la détermination, l’abnégation et le courage nécessaires pour surmonter tous ces problèmes », annonce-t-il, avant d’inviter les citoyens à s’inscrire massivement sur les listes électorales afin de participer au vote le jour dit.

L’avènement du site de campagne de Joshua Osih rentre dans une série d’activités que le candidat a initiées depuis quelques semaines. Le 01er mai dernier déjà, le député s’était rendu dans la ville de Mbouda, où il a tenu un meeting politique aux cotés de Ni John Fru Ni, le président de son parti. A l’approche des célébrations de la fête de l’Unité, Joshua Osih a rencontré des entrepreneurs dans la ville de Douala, et il a organisé des sessions de questions-réponses avec des internautes sur les réseaux sociaux.

Avec son site, Joshua Osih rejoint ainsi le candidat déclaré Akere Muna, et le potentiel candidat Paul Biya, dont les noms des sites internet de campagne sont officiellement connus. Il s’agit de www.akeremuna2018.com pour le premier, et de www.paulbiya2018.com pour le second.

 

Célébration du 20 mai : Paul Biya félicite les militants du SDF et du MRC pour leur « sens civique »

C’est la substance d’un message que le chef de l’Etat a adressé aux présidents desdites formations politiques, après la célébration de la fête nationale du Cameroun.

Le président de la République Paul Biya a adressé ses « sincères félicitations» à un ensemble d’acteurs ayant pris part aux célébrations marquant la 46ème édition de la fête nationale du Cameroun, le 20 mai dernier. Parmi ces acteurs, on retrouve, entre autres, les ministres de la Justice, de la Défense, des Finances, des Enseignements secondaires; le délégué général à la Sûreté nationale, ainsi que certains partis politiques. Dans cette dernière catégorie, Paul Biya a notamment écrit au président du MRC et du SDF, deux partis dont les militants ont défilé au Boulevard du 20 mai.

Seulement, les félicitations du président Paul Biya interviennent dans un contexte où les passages du SDF et du MRC ont suscité de vives réactions dans l’opinion publique. Les militants de ces partis ont, en effet, manifesté leur « mécontentement» lors de leurs passages devant le chef de l’Etat, en mettant leurs mains sur la tête en signe de « protestation». Ceux du SDF particulièrement, sont allés jusqu’à enlever leurs vêtements devant Paul Biya, pour terminer la marche torses nus.

Cet acte a suscité de nombreuses réactions. Garga Haman Adji, président de l’ADD, a vivement condamné cette attitude. « Tout à l’heure vous avez vu deux partis qui sont passés devant moi comme des idiots. Ils sont passés comme des idiots. Ce sont des rares idiots!», a-t-il affirmé. Dans le même ordre d’idées, le ministre Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la communication du RDPC estime que « l’opposition fait dans la gesticulation inutile».

Dans sa missive, le chef de l’Etat dit avoir noté « la participation et l’engouement manifesté par les militantes et militants» de ces partis le 20 mai dernier. Il affirme que ces militants, « ont fait preuve de sens civique et de ferveur patriotique» lors de cette journée qui symbolise « l’exaltation du sentiment d’unité nationale». Par conséquent, il exhorte les présidents de ces partis à « sensibiliser » davantage ces citoyens à la paix et à la concorde dans le pays.

 

 

SDF-MRC : pas de coalition en vue

Le parti de Ni John Fru Ndi a écarté l’éventualité d’une coalition avec le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun avant les élections présidentielles de 2018.

Le Social democratic front a tenu une session de son comité exécutif national (NEC), le samedi 21 avril dernier. Au cours de cette réunion élargie à l’ensemble des élus dudit parti, le SDF a écarté l’option d’une coalition avec le MRC, impliquant d’emblée la candidature de Maurice Kamto à la présidentielle.

Selon Henry Kejang, un des porte-paroles du SDF contacté par Journalducameroun.com, la récente convention organisée par le MRC a été vécue au sein du Social democratic front comme un non-événement. « Le SDF soutiendra pleinement son candidat Joshua Osih, et certainement, battra le candidat du parti au pouvoir », estime-t-il.

Il ajoute que «le SDF est la principale formation politique de l’opposition et il n’acceptera aucune coalition avec un candidat d’un autre parti qui viendrait avec l’intention de diriger la coalition ». Henry Kejang confirme cependant que le SDF a eu des contacts avec le MRC, et confie que cela n’a malheureusement pas porté des fruits.

« Le SDF a noué des contacts avec des leaders d’opinion clés, qui ne peuvent être dévoilés actuellement pour des raisons stratégiques », ajoute Henry Kejang. L’un de ces leaders est l’analyste politique Dieudonné Essomba, qui a publiquement soutenu la candidature de Joshua Osih à l’élection présidentielle de 2018 à la télévision.

«D’après mes discussions avec Joshua Osih, il a une politique financière saine, semblable à celle de la Suisse, ce qui est le meilleur pour le Cameroun et c’est pourquoi je vais le soutenir pleinement», a déclaré Dieudonné Essomba sur le programme Club d’élites de Vision 4 ce dimanche 22 avril.

A l’issu du NEC de samedi dernier, le SDF a rendu public un communiqué dans lequel il réitère que c’est le président Paul Biya qui est responsable de la situation de crise que connaissent les deux régions anglophones du Cameroun.

 

 

 

 

 

Sénat 2018 : John Fru Ndi n’a pas été nommé !

Le chef de l’Etat a  publié, jeudi, la liste des 30 sénateurs nommés et leurs suppléants. Les grands absents de cette liste sont les militants du SDF et surtout de leur chairman.

La nomination du leader du Social democratic front (SDF) au sein de la chambre basse du Parlement a fait l’objet de persistantes rumeurs, tant et si bien que le très réputé magazine Jeune Afrique a consacré un article sur une audience accordée à John Fru Ndi à la présidence de la République sur ce sujet. Ce que le chairman du SDF a évidemment démenti.

Les contours de cette affaire restent flous, même après que John Fru Ndi a déclaré que «la dernière fois qu’il s’est retrouvé dans la même pièce que Paul Biya» c’était en février 2017.  Le chef de l’Etat qui a procédé, jeudi, à la désignation des 30 sénateurs restant a, à sa manière, tranché sur la question en ne nommant ni John Fru Ndi, ni aucun autre militant du SDF.

Pour la deuxième mandature de ladite institution, le principal parti camerounais de l’opposition conservera ses sept sénateurs élus dans le Nord-Ouest au terme du scrutin du 25 mars. Ce sont notamment Nkeze Emilia Kalebong, Vanigansen Mochiggle, Henry Gamsey Kemende, Buh Sule Tegha, Ajuoh Ngam Honoré, Kinyang Nyang Georges, Kumbongsi Dyx Meten Alim.

Ils sont suppléés par Kengo Manaseh Acha, Cecilia Manka Songwe, Ngobe Neng Patricia, Ketchem Gladys Ashie, Presenta Nangeh Nchi, Meyeh Eugene Barah, Sadjoh Amidu Yerima.

 

 

Recours post-électoral : le verdict du Conseil constitutionnel attendu ce jour

L’institution devra se prononcer sur les recours en annulation introduits par le SDF et l’UDC à la suite des sénatoriales du 25 mars dernier.

La session d’examen des plaintes déposées auprès du Conseil constitutionnel par le SDF et l’UDC à la suite des sénatoriales se déroule ce jour. Il s’agit de deux recours en annulation des élections, qui concernent les régions de l’Ouest et du Sud-Ouest.

Trois principaux écueils ont été formulés par lesdits partis politiques. Pour l’UDC, il y aurait eu de nombreuses violations de certaines dispositions du Code électoral sur la publication des résultats. Le mandataire de ce parti estime notamment que la publication avant l’heure prévue dans un département de l’Ouest, « aurait influencé le vote en faveur d’un autre parti ». Autre grief, le « candidat N°7 sur la liste du RDPC dans cette région », qui avait déjà fait l’objet d’un recours déposé par le SDF avant l’élection. « Pour nous, ce candidat n’existe pas », affirme le mandataire de l’UDC.

Le troisième recours quant à lui a été déposé par le SDF. Les avocats de ce parti affirment que les élections n’ont pas été organisées dans deux des six départements de la région du Sud-Ouest, notamment dans le Lebialem et du Kupe Manenguba. Ceci en raison des attaques perpétrées par des assaillants ce jour, avec pour objectif manifeste de perturber le déroulement du scrutin.

Les recours déposés mercredi dernier au secrétariat général du Conseil constitutionnel seront examinés dès 11 heures de ce matin par le Conseil, qui a au préalable reçu les mémoires en réponse du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et d’Elections Cameroon (Elecam), les deux organisations mises en cause.

Passée cette étape, le Conseil constitutionnel a jusqu’au lundi 9 avril 2018 au plus tard, pour proclamer les résultats définitifs de ces élections sénatoriales de 2018.

 

Sénatoriales 2018 : les tendances créent la polémique dans le Nord-Ouest

Une confusion règne entre les différents partis politiques en course dans ladite région, en raison d’une interprétation divergente du Code électoral.

Quelques jours après la tenue des élections sénatoriales du 25 mars dernier, un débat est apparu sur la place publique, suite à la publication des tendances dans la région du Nord-ouest. Celles-ci mettent le SDF en tête dans la région, avec 522 voix contre 434 pour son rival, le RDPC.

Pour les membres du RDPC, l’avance attribuée au SDF serait, en fait, une majorité relative, ce qui induirait un partage de postes sénatoriaux au moment de la proclamation des résultats. Pour le SDF par contre, les tendances indiquées démontrent d’une majorité absolue, et la liste du SDF sera la seule gagnante de l’élection dans le Nord-Ouest.

Selon des informations recueillies sur les lieux, le mandataire du RDPC au sein de la commission régionale de supervision des élections, l’ancien gouverneur Faï Yengo Francis, aurait refusé de signer le procès-verbal à cause de cette incompréhension. Il affirme que sa décision est motivée par l’article 218 du code électoral, qui prescrit que « lorsqu’aucune liste n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, il est attribué à la liste ayant eu la majorité relative la moitié des sièges à pourvoir arrondi à l’entier supérieur, soit 4 ». Ce qui donnerait 3 sièges au RDPC.

Selon un autre membre de la commission régionale de supervision des élections pourtant, l’article 218 ne devrait pas se lire de manière isolée. Il indique, à cet effet, que l’article 112 précise les conditions dans lesquelles les bulletins sont pris en compte. Et selon cette lecture, six bulletins nuls ont été retirés du décompte final, ce qui permet au SDF d’avoir une majorité absolue, et donc de prendre les 7 sièges en jeu.

Le RDPC n’a pas déposé de recours malgré cette situation. Si les tendances se confirment, la liste du SDF devrait donc l’emporter. Une première pour ce parti dans cette région où se trouve son fief.