Les trafiquants ont été surpris avec près de 44 défenses d’éléphant, soit l’équivalent de 100 kilogramme d’ivoire
Le fonds des nations unies pour l’environnement (WWF) a annoncé le 16 décembre 2011 dernier, l’arrestation de quatre personnes ayant en leur possession de 44 défenses d’éléphants représentant près de 100 kilogrammes d’ivoire et donc 22 éléphant tués. L’arrestation a eu lieu le 12 décembre près du parc national de Lobeké, situé au sud de la région de l’Est Cameroun. « c’est la deuxième fois cette année que nous procédons à l’arrestation d’une quantité aussi importante de défenses d’éléphants. Au mois de février, un camion transportant des sac de cacao avait aussi été saisi dans la zone du parc national de Nki, avec son bord 20 défenses d’éléphant » a fait savoir Nzooh Zacharie, un des responsables de la WWF actif dans la région de l’Est.
Six personnes avaient été arrêtées et condamnées à une peine de six mois d’emprisonnement. Un autre avait réussi à prendre le large. Les autorités de la WWW espèrent que cette nouvelle arrestation donnera lieu à des condamnations plus sévères encore. »Nous pensons sincèrement que si les autorités judicaires appliquaient les sanctions telles que prévues par la loi, cela contribuerait significativement à réduire les actes de trafics d’ivoire. Les sanctions limites que nous avons jusqu’ici, n’aide pas la politique du ministère des faunes », a fait savoir David Hoyle le directeur de la conservation au WWF-Cameroun.
Cette nouvelle arrestation porte à 100, le nombre de défenses d’éléphant saisies au Cameroun en 2011. Près de 65 personnes ont séjourné en prison pour des cas de trafics d’ivoire, ou de faits connexes. Le premier septembre, des gardes forestiers aidés par l’armée camerounaise ont arrêté des personnes qui ont avoué avoir tué plus de 70 éléphants. Travaillant parfois dans des conditions difficiles, les gardes forestiers sont parfois découragés de faire face à des adversaires bien équipés et prêts à tout. Selon des estimations du WWF, près de 12 00 éléphants disparaissent chaque année dans le monde pour alimenter le trafic illicite d’ivoire. Une grande partie de cette disparition s’observe en Afrique Centrale. Le fond onusien essaye tant bien que mal, d’apporter un appui technique et parfois financier au gouvernement du Cameroun et à d’autres d’Afrique centrale.

journaldutchad)/n