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Un sous-préfet échappe à une tentative de rapt d’assaillants centrafricains à l’Est

La résidence du sous-préfet de Ouli, chef-lieu de l'arrondissement de Mbotoro, dans la Kadey, a été attaquée dans le nuit…

La résidence du sous-préfet de Ouli, chef-lieu de l’arrondissement de Mbotoro, dans la Kadey, a été attaquée dans le nuit de lundi à mardi

Le Cameroun continue de subir des incursions d’assaillants centrafricains dans la région de l’Est. La presse publique rapporte ce mercredi que le sous-préfet de la localité de Ouli, chef-lieu de l’arrondissement de Mbotoro, dans le département de la Kadey, a échappé à une tentative d’enlèvement mené par des assaillants venus de Centrafrique, dans la nuit du 1er au 02 décembre.

Les assaillants, qui se sont attaqués à la brigade de gendarmerie de Ouli et à la résidence du sous-préfet de la localité, ont subi une riposte des forces de défense locales. La situation serait revenue à la normale, d’après les assurances du préfet de la Kadey, Emmanuel Halpha, que cite Cameroon Tribune. D’après les explications données dans la presse publique, «la localité de Ouli, frontalière avec la RCA, est située à plus de 110 kilomètres de Batouri, chef-lieu de la Kadey et à plus de 200 kilomètres de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est, sur une route non bitumée».

Les enlevés médiatisés de ressortissants camerounais par des hommes armés en provenance de Centrafrique, dans la région de l’Est, au courant de cette année, remontent respectivement aux mois de mai, septembre et octobre 2014. Ces trois enlèvements avaient été revendiqués par le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), groupe créé par Abdoulaye Miskine et lié à l’origine à l’ancienne coalition rebelle de la Séléka. Le FDPC avait exigé du Cameroun la libération de son chef, Abdoulaye Miskine, en contrepartie de la libération de 15 otages enlevés le 20 septembre et le 24 octobre. Ce qui a été chose faite le 25 novembre dernier.

Des militaires camerounais du BIR
RFI)/n