Quelques avis des étuduants sur la réouverture du restau U du campus de Ngoa-Ekelle
Il y a trop d’embouteillages
Ça fait plaisir la réouverture du restaurant universitaire. Nous avons poireauté pendant un bon bout de temps depuis le début de l’année académique. Mais, bien qu’il soit ouvert, la misère ne finit pas. Les repas ne sont pas prêts à temps et ce ne sont pas les deux restaurants qui sont ouverts. Ce qui fait qu’il y a trop d’embouteillages. On peut faire plus d’une heure avant d’être servis. Ce qui n’est pas favorable avec les examens qui sont en train de se dérouler à l’heure actuelle. Régulièrement, j’y mange, mais depuis que les compositions ont commencé, je n’y vais pas à cause des embouteillages.

La réouverture ne me concerne pas
Je ne suis pas au courant de la réouverture du restaurant universitaire, toutefois, je sais que le restaurant n°1 est fonctionnel. En tout cas, je ne suis pas intéressé, parce que ma première aventure dans ces restaurants a été catastrophique, j’ai fais une semaine de constipation. Il est vrai que mes camarades me disent qu’il y a eu des réaménagements, qu’il y a modernisation des mets. Parce qu’avant, c’était un peu classique, soit le riz, soit le haricot. Mais tout ce changement ne me concerne pas, parce que « chat échaudé craint l’eau froide ».

C’est assez économique
Ça me fait énormément plaisir. Parce que je viens du Nord et que je ne connais personne à Yaoundé et surtout que je ne dispose pas d’argent pour me concocter un bon repas. C’est assez économique pour moi de venir manger ici à 100 Fcfa seulement. En plus, je ne sais même pas cuisiner. Il serait tout de même intéressant que le restaurant soit ouvert de 7h30 à 18h30 au lieu de 14h à 18h30.

J’en ai beaucoup souffert
C’est rassurant de voir le restaurant de nouveau ouvert. On a attendu très longtemps ce moment, on croyait qu’ils l’ouvriraient dès la rentrée. Tout le temps que c’est resté fermé, j’ai été obligé de dépenser beaucoup d’argent pour avoir de quoi manger. J’en ai beaucoup souffert. Je peux donc à nouveau recommencer à économiser. Le plat qu’on vend à 100Fcfa peut correspondre à un plat de 600 Fcfa ailleurs, voire plus.
