Culture




La vie d’un médecin camerounais dans un film

« Le Serpent de bronze », nouveau long-métrage  de Thierry Ntamack, était en avant-première ce jeudi 16 août  au Palais des Congrès de…

« Le Serpent de bronze », nouveau long-métrage  de Thierry Ntamack, était en avant-première ce jeudi 16 août  au Palais des Congrès de Yaoundé.

Après « Le Blanc d’Eyanga » (I et II)  et «La Patrie d’abord », le réalisateur camerounais Thierry Ntamack a présenté son dernier long métrage  intitulé «Le serpent de Bronze», au public camerounais hier jeudi 16 août 2018.

Tourné au Cameroun et aux Etats-Unis, le film rend un hommage  au  Dr Ben Faycal, médecin mort  en 2014, à l’âge 34 ans. Il a rendu l’âme après une morsure de serpent et en raison de l’absence d’un sérum antivenimeux. Sa mort a touché la communauté de Poli, dans laquelle il remuait ciel et terre pour soigner une population pauvre et résignée, tout en travaillant pour relancer l’hôpital de district de cette localité située dans le Nord Cameroun.

Pendant plus d’une heure, les cinéphiles camerounais ont été touchés par l’histoire, le jeu d’acteurs, mais surtout par les scènes tournées par les magnifiques paysages de la région du Nord du Cameroun. Un véritable régal!

Des stars africaines font partie du casting de ce nouveau film. L’Ivoirien Michel Gohou incarne le Dr Sorgho, un médecin qui crée des intrigues pour mettre les bâtons dans les roues au personnage principal, les comédiens burkinabè Frédéric Soré et Mahamadou Tiendrébeogo (plus connu dans la peau des personnages Siriki et Souke dans la série  « Les Bobodiouf »), Saint-Père Abiassi du Togo.

Dans « Le serpent de bronze », Thierry Ntamack a fait jouer de la petite Esther Grâce, qui a affolé la toile il y a quelque mois avec ses yeux bleus et ses taches de rousseur. Le rôle du Dr Faycal est interprété avec justesse par l’acteur et réalisateur Thierry Ntamack.

« Nous souhaitons, à travers ce combat, que l’hôpital dans lequel le Dr Faycal a travaillé porte son nom. Nous souhaitons attirer l’attention des pouvoirs publics sur cette question pour que l’histoire n’oublie pas ce vaillant jeune homme », a expliqué Thierry Ntamack à la fin de la diffusion film.