Il s’agit d’une approche panafricaine portée par l’Agence Universitaire de la Francophonie, Statut National Étudiants-Entrepreneur.
Sur le front de la lutte contre le chômage des jeunes, le ministre de l’Enseignement supérieur, celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle et le recteur de l’AUF (Agence universitaires de la Francophonie). Ils ont un seul objectif, éliminer autant que possible le chômage des étudiants après leurs études. En d’autres mots, il s’agit de permettre aux étudiants de facilement s’insérer dans le monde professionnel.
Conscient que tous n’aspirent pas à au service public, le secteur privé est alors une aubaine à ne pas négliger. C’est fort de cela que le ministre Famé Ndongo a signé le 13 janvier dernier une collaboration avec l’AUF portant sur le Statut national étudiant entrepreneur. Il a été présenté ce vendredi 3 février au Centre national de supervision du réseau d’interconnexion et de développement du numérique universitaire.
Pr Jacques Fame Ndongo explique la raison d’être du SNEE
Concrètement, comme l’explique le recteur de l’AUF, Slim Khalbous, il est question de fournir des compétences complémentaires aux jeunes. Des compétences recherchées en entreprise qui ne sont pas toujours dans les modules d’enseignement. Mais aussi, exposer l’étudiant au monde des entreprises afin qu’il puisse s’imprègner de l’écosystème entrepreneurial.
Fame Ndongo présente les conditions d’éligibilité
C’est dans ce sillage que les universités camerounaises ouvrent ainsi leurs portes aux entreprises pour fournir un encadrement professionnel aux étudiants pour l’introduction des « coachs » auprès des étudiants. Choses qui vont s’articuler autour de quatre pôles à savoir, pôle conseil, formations complémentaires, certification professionnelle et pré incubation.