Le Cameroun a lancé, le 31 mai 2024, la mise en œuvre de sa Stratégie nationale de développement du secteur financier (SNDSF).
Une stratégie nationale de développement pour booster la croissance de l’économie au Cameroun. L’initiative a été lancée par le patron Camerounais des Finances le 31 mai 2024.
Cette stratégie vise à doter le Cameroun d’une « place financière capable de soutenir la transformation structurelle de son économie ». Concrètement, il s’agit d’« améliorer la contribution du secteur financier à la croissance économique, au relèvement du niveau de vie des populations et à la promotion du développement de l’entrepreneuriat au Cameroun ».
Aussi, « la mise en œuvre de la SNDSF permettra d’obtenir un gain de croissance annuelle supplémentaire de 2,3% », soutient le Cnef. Elle devrait aussi, selon la même source, permettre de générer des recettes budgétaires additionnelles de 105 milliards de FCFA par an, soit 630 milliards de FCFA sur la période 2025-2030.
A cet effet, des propositions ont été faites par le Comité national économique et financier (Cnef). Notamment la mise en place de la Société de gestion des fonds de garantie aux Petites et moyennes entreprises (PME), la réforme du Crédit foncier du Cameroun pour en faire un établissement de crédit de second rang. L’implémentation de la loi sur le crédit hypothécaire afin de combler le déficit en logements avec tous les effets positifs attendus en termes de développement de la chaîne de valeur du secteur, en l’occurrence le secteur bois, entre autres.
Il est aussi proposé de renforcer la confiance, la stabilité et la résilience dans les institutions financières et d’améliorer la stabilité financière. Dans cette perspective, il est envisagé de mettre en place une centrale de trésorerie nationale. Aussi est-t-il suggéré de mieux exploiter les infrastructures en accélérant le déploiement des plateformes financières. Ceci pourrait se faire en rendant les plateformes de paiement plus accessibles. De même, la réduction de l’asymétrie d’information et la numérisation et la connexion des registres publics au système financier sont autant de pistes proposées par le Cnef.
Il s’agit d’améliorer la contribution du secteur financier à la croissance économique, au relèvement du niveau de vie des populations et à la promotion du développement de l’entrepreneuriat au Cameroun.
Sa mise en œuvre permettra d’obtenir un gain de croissance annuelle supplémentaire de 2,3%. Elle devrait aussi permettre de générer des recettes budgétaires additionnelles de 105 milliards de FCFA par an, soit 630 milliards de FCFA sur la période 2025-2030.