L’institution a lancé une série de campagnes de sensibilisation dans le cadre de la célébration de la huitième journée africaine de lutte contre la corruption.
Cette année, le thème de la huitième journée africaine de lutte contre la corruption est « Mécanismes efficaces de protection des dénonciateurs : outils de lutte contre la corruption ». Pour soutenir cette lutte, la Commission nationale de lutte contre la corruption du Cameroun (CONAC) organise une série d’activités. L’objectif est de prévenir et de réprimer la corruption.
Depuis le 9 juillet, des ateliers de formation destinés aux responsables des cellules anti-corruption des institutions publiques et des collectivités territoriales décentralisées sont organisés dans la ville de Bertoua, dans la région de l’Est. La campagne s’étend également à la population afin de la sensibiliser. Tout cela dans le but de prêcher une nouvelle mentalité.
Le Cameroun est actuellement le deuxième pays le moins corrompu de la zone CEMAC, après le Gabon. Selon l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2023, publié par Transparency International le 30 janvier 2024, le Cameroun a enregistré une légère amélioration en Afrique. Sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre), le pays d’Afrique centrale a obtenu un score de 27/100, ce qui le place au 34e rang africain et au 140e rang mondial dans le classement des pays perçus comme les moins corrompus sur 180 pays classés.