Tandis que les parents et organisations de défense des consommateurs se plaignent de la contrainte et du prix élevé des APEE, le gouvernement maintient le paiement de ces frais.
Les frais que les associations des parents d’élèves et enseignants imposent aux parents et aux élèves dans les établissements scolaires du primaire et du secondaires retiennent l’attention de l’opinion. A quelques jours de la rentrée scolaire 2024, la communauté éducative est de nouveau face à la question des APEE. Les acteurs développent le sujet sur trois axes.
Les premiers, les parents et les élèves, dénoncent l’augmentation des frais d’APEE ainsi que leur caractère obligatoire. Dans des établissements scolaires, les responsables exigent le paiement à défaut d’exclure les élèves des classes. Le ministre de l’Education de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa, vient de mettre en garde les responsables d’établissements qui s’illustrent dans cette pratique illicite, montrant que les APEE restent une contribution volontaire. Leur gestion ne relève pas de la compétence des chefs d’établissements.
Les seconds demandent la suppression simple des frais d’APEE dans les établissements scolaires en raison de l’inflation sans cesse galopante et du risque d’abandon scolaire. Le Réseau national des consommateurs a saisi le ministre des Enseignements secondaires pour exprimer cette demande. L’organisation a dans une correspondance fait des propositions en vue de la baisse des pensions scolaires au secondaire. Elle suggère aussi la création d’un comité de gestion des établissements scolaires à la place des APEE. Comme ce réseau, plusieurs parents suggèrent la suppression des APEE. Mais, ces associations sont reconnues depuis le haut sommet de l’Etat.
Ainsi, un troisième groupe d’acteurs réfute la suppression des APEE. Une rumeur a circulé ces dernières semaines annonçant que le ministre des Enseignements secondaires a suspendu le paiement des frais d’APEE. Dans une mise au point récent, le ministre Nalova Lyonga a démenti la nouvelle. Le membre du gouvernement soutient que les APEE apportent le soutien au gouvernement dans la gestion des établissements scolaires. Définies comme des contributions volontaires dans un décret du chef de l’Etat datant de février 2001, les APEE. Mais d’autres textes ministériels tendent à rendre obligatoire l’adhésion à ces associations.