Le recteur de l’institution universitaire donne 15 jours aux concernés pour se présenter à leurs postes de travail.
80 enseignants n’ont pas répondu présent lors du dernier recensement du personnel de l’Etat effectué à l’université de Douala. C’est du moins ce qu’affirme le recteur de cette institution universitaire dans une communication rendue publique le 21 octobre dernier. Le Pr Magloire Ondoa donne 15 jours aux concernés, à compter du 21 octobre, pour rejoindre leurs postes. A défaut, « ils seront placés en position d’absence irrégulière », prévient le recteur.
Le patron de l’université dénonce l’absence des enseignants au moment où le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) maintient un mot d’ordre de grève des enseignants dans les universités d’Etat. Ce mot d’ordre demande aux enseignants d’observer un arrêt des cours dans les amphithéâtres à compter du 16 octobre dernier. Depuis lors, le Synes n’a pas levé ledit mot d’ordre et la grève se poursuit. Les enseignants revendiquent entre autres le paiement de la totalité de la 2è et de la 3è tranche de la prime de modernisation de la recherche.
Dans le cadre du dialogue engagé à cet effet, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur a reçu, au nom du ministre, le bureau du syndicat le 18 octobre dernier. A l’issue de cette rencontre, le Synes a réitéré le maintien du mot d’ordre de grève malgré les difficultés qui en résultent dans les campus. Selon le Synes, près de 250 enseignants attendent la 2è tranche de la prime de la modernisation de la recherche. Par ailleurs, toujours selon le Synes, le taux de paiement de la 3è tranche reste marginal. Ce qui justifie l’insatisfaction des enseignants qui sont toutefois prêts à « vaquer à leurs occupations » si toutes les conditions sont réunies.