Plusieurs cas de disparition d’enfants âgés de 0 à 16 ans sont déclarés avec avis de recherche à l’appui depuis quelque temps, dans les grandes villes.
Attention les parents, danger ! Le sujet fait sensation à Yaoundé et sur les réseaux sociaux. Un nourrisson, à peine sorti des entrailles de sa maman, tombe entre les mains d’une fausse mère. Celle-ci, profitant de la baisse de la vigilance de la maman, l’emporte vers une destination qui sera connue que trois jours plus tard. Et ce grâce au personnel d’un centre de santé à Nkoabang. Fort heureusement, la fausse maman est entre les mains des autorités. Les parents du nouveau-né respirent la joie de porter à nouveau leur bébé.
Mais, ce cas qui a suscité tant d’émotions et la mobilisation, n’est pas le seul en ce moment. Un tour sur les réseaux sociaux, le constat est amer. presque chaque jour, un parent signale la disparition de leur enfant et lance un avis de recherche. Le 6 août dernier, alors que la fillette de Jostelle est retrouvée, un parent lance l’avis de recherche de sa fille Queen Lydie au quartier Nkolndongo, lieu-dit commissariat Monté Zoé. Le 7 août, un autre enfant, Orphée Kimberly, âgé de quatre ans est porté disparu dans une école au quartier Nsam à Yaoundé. Il aurait été enlevé par un homme se présentant comme ami de sa maman. Des cas comme ceux-là sont légion à Yaoundé, Douala, Limbé. Ils semblent augmenter en cette période de vacances.
A la lecture des alertes et avis de recherche, les parents décrivent presque les mêmes modes opératoires. Soit les présumés ravisseurs rodent autour des maisons d’habitation, des écoles ou des lieux publics attendant le bon moment pour commettre leur forfait. Soit les enfants sortent eux-mêmes de la maison et ne reviennent plus.
la situation préoccupe. Elle nécessite une mobilisation et la vigilance de tous, les parents et encadreurs en premier. En dépit des occupations, ils mettent les enfants dans des cadres sécurisés. En second, les autorités pour réajuster les mesures de sécurité et la société entière pour participer à la recherche en cas d’alerte, et pour dénoncer les suspects.
la situation préoccupe. Elle nécessite une mobilisation et la vigilance de tous, les parents et encadreurs en premier. En dépit des occupations, ils mettent les enfants dans des cadres sécurisés. En second, les autorités pour réajuster les mesures de sécurité et la société entière pour participer à la recherche en cas d’alerte, et pour dénoncer les suspects.