Le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey, et le Directeur Général par intérim du Groupe de la BAD pour la Région Afrique Centrale, Solomane Koné ont signé ces accords hier 19 février 2025.
Le Cameroun et la Banque africaine de Développement (BAD)ont signé le 19 mars 2025 deux accords de financement portant sur un montant de 216 milliards de FCFA pour la reconstruction de la route Ngaoundéré-Garoua.
Le financement porte sur un linéaire total de 240,85 km et inclut la construction de trois échangeurs, la réhabilitation de routes desservant des bassins agricoles, ainsi que la mise en place d’infrastructures socio-économiques connexes. Ces aménagements visent à favoriser l’inclusion économique, à créer des opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes, et à optimiser les potentialités agropastorales et commerciales des zones concernées.
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D’un coût global des travaux à 221,6 milliards de FCFA, la BAD apporte une contribution de 97% de l’enveloppe (216,78 milliards), contre 3% pour l’Etat du Cameroun au titre des fonds de contrepartie. L’idée est d’assurer une meilleure inclusion économique et de donner plus d’opportunités d’emplois aux populations bénéficiaires, en particulier les jeunes et les femmes.
« Cette route aménagée dans les années 90 et qui aujourd’hui est en fin de cycle de vie, permettra une meilleure valorisation des potentialités agropastorales et commerciales des territoires traversés. Les externalités positives de ce projet se traduiront également au niveau du processus d’intégration sous régionale, en ce que ledit projet permettra d’améliorer la mobilité des personnes et des biens entre le Cameroun et le Tchad, contribuant ainsi à la dynamisation du commerce transfrontalier entre les deux pays. », souligne le Minepat.
A en croire Alamine Ousmane MEY, des mesures ont été prises pour un démarrage effectif des travaux en avril 2025. Des Actions d’Acquisitions Anticipées ont permis le lancement des appels d’offres et l’adoption du plan de passation des marchés. De même, les travaux ont été allotis en 5, à l’effet de comprimer les délais d’exécution du projet.
Rappelons que, ce nouveau projet porte à plus de 1 600 milliards de FCFA, le portefeuille de coopération entre son institution et le Cameroun.