C’est que révèle le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu dans un récent rapport sur la situation humanitaire au Cameroun.
Pour l’année en cours, « sur les 6 515 écoles qui devraient ouvrir leurs portes au cours de l’année scolaire 2022/2023, seules 3 013 étaient opérationnelles (au moins 54 % des écoles sont encore fermées) l’insécurité en étant la principale raison (…). De nombreux enfants dans les zones touchées n’ont pas d’accès sécurisé à l’éducation, à l’exception de l’éducation non formelle, dispensée par certains partenaires », peut-on lire dans le document.
L’Onu rapporte également que dans les zones urbaines qui ont accueilli de nombreuses personnes déplacées, les écoles sont très demandées et il n’y a pas assez de place pour accueillir plus d’enfants. « Certains d’entre eux doivent parcourir de longues distances pour se rendre à l’école, ce qui les expose à divers risques de protection. Certains enfants qui restent dans les zones rurales où les écoles ne sont pas opérationnelles bénéficient d’un apprentissage non formel », précise le document.
« Cependant, les fonds sont limités pour atteindre tous les enfants dans le besoin et leur permettre d’accéder à des opportunités d’apprentissage formel ou non formel lorsque c’est possible », déplore l’organisation internationale.