Une vidéo devenue virale a fait le tour des réseaux sociaux hier 24 mars 2025, annonçant le vol d’un bébé à l’hôpital gynéco de Yaoundé.
Le spectre de l’affaire Vanessa Tchatchou a plané hier 24 mars 2025 sur le Cameroun. Dans une vidéo longuement partagée et commentée sur les réseaux sociaux, les lanceurs d’alerte ont annoncé une tentative de vol de bébé à L’hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé. Un établissement hospitalier qui traîne derrière lui une histoire de vol de bébé que le Cameroun n’a pas encore oublié.
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Face à cette information, l’Hôpital a apporté des éclaircissements. « Le Directeur Général de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé, tient à apporter un démenti formel aux allégations diffusées sur les réseaux sociaux faisant état de l’arrestation d’un voleur de bébé au sein de l’établissement. Il tient à rappeler qu’aucun cas de vol de bébé n’a été signalé ou enregistré à l’Hôpital Gynéco- Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé », lit-on dans un communiqué signé ce 25 mars 2025 par Dr Che K. Soh.
Pour apporter plus de précisions, il souligne que, « l’incident relayé concerne plutôt un individu malhonnête, vêtu d’une fausse tenue d’infirmier, qui aurait tenté d’escroquer un vendeur de téléphone en ligne à qui il avait donné rendez-vous aux alentours de l’hôpital, en se faisant passer pour un membre du personnel de l’hôpital à travers une tenue d’infirmier dissimulée dans un sac », poursuit le directeur de l’HGOPY.
« Ce présumé escroc a été immédiatement mis à la disposition du commissariat du 18eme Arrondissement après constats des faits où il médite actuellement son sort dans l’une des cellules. Cet acte frauduleux, bien que regrettable ne saurait en aucun cas être assimilé à un vol de bébé ».
Le Directeur Général rassure les patients, leurs familles ainsi que l’opinion publique que la sécurité au sein de l’hôpital reste une priorité absolue. Des mesures strictes sont mises en place pour garantir la protection des patients et du personnel. Il appelle également à la responsabilité de tous face à la diffusion d’informations erronées pouvant semer la panique et nuire à la réputation de l’institution.