Landry Batek Yebel est selon les autorités l’auteur du meurtre de la journaliste Louisette Ngo Yebel, qui n’est autre que sa mère.
Après les féminicides, voici venue la saison des matricides. Batek Yebel a tué sa mère de sang froid. Le diplômé de l’Enam qui est désormais entre les mains des autorités après avoir avoué son forfait a raconté le film de ce crime macabre. Le drame s’est déroulé au domicile de son fils à Yaoundé, la capitale du Cameroun, précisément au quartier Damas.
Le jeune homme explique face aux médias qu’il ne sait pas ce qui lui a pris. « Ce n’est pas moi ça », dit-il. Cependant la reconstitution des faits relate une autre histoire. Selon les premières déclarations de Batek Yebel Landry recueillies lors de l’enquête de la gendarmerie, il aurait assassiné sa mère à la suite d’une dispute. La génitrice a constaté que le mobilier qui lui avait été acheté a disparu. Ainsi a éclaté une dispute.
Le principal suspect, secrétaire d’administration récemment sorti de l’Enam, a avoué avoir étouffé sa mère avec une taie avant de découper son corps dans la douche de la maison. Il aurait ensuite placé les parties du corps dans deux valises. Le fils meurtrier a alors jeté les valises dans un cours d’eau à Etoa-meki.
Après le meurtre de sa mère, il a fait appel à un ami qui l’a aidé à abandonner le véhicule de la victime à Soa, en périphérie de Yaoundé, près de la brigade de gendarmerie locale. Selon les informations recueillies, l’assassin n’est pas à son premier forfait. Le jeune homme a également avoué avoir tué sa grand-mère il y a moins de six mois.
Ngo Yebel, dont le corps sans vie et atrocement mutilé a été retrouvé dimanche 7 avril à Yaoundé. Journaliste de formation, elle était chargée de communication de la Commission des forêts d’Afrique centrale. Elle avait disparu samedi 6 avril au soir mais aucune alerte n’avait été émise avant l’horrible découverte, dimanche 7 au matin.