Son corps a été retrouvé ce 28 octobre 2024.
Depuis 2016, le plus gros défis du Cameroun dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays sont d’ordre sécuritaire. Depuis le début de la crise dite anglophone, le Cameroun a perdu des fils et des filles. Le Nord-Ouest est considéré comme l’épicentre de cette crise caractérisée par des revendications séparatistes et des violences.
Si le niveau de violence a baissé, il n’en demeure pas moins que les exactions continuent. La preuve, Frida Joko, deuxième adjointe au Maire de Bamenda II a été assassinée. Son corps baignant de sang a été déposé à à Nchouboh Junction.
Avant elle, plusieurs cas ont été enregistrés. Le 20 septembre 2024 par exemple, les autorités locales annonçaient qu’une personne avait été tuée au cours d’un attentat à la bombe artisanale dans un marché de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, six autres, dont un nourrisson, ont été blessées.
Par ailleurs, depuis plusieurs années maintenant, les attaques contre les représentants gouvernementaux se multiplient et alimentent un climat d’insécurité grandissant.
Il y a quatre semaines, Roland Ewana, sous-préfet d’Idabata, arrondissement du Sud-Ouest a été kidnappé. C’était le 1er octobre 2024. Cinq années après le dialogue national, des années après l’annonce du plan de reconstruction des régions en crise au Cameroun, les régions anglophones du Cameroun n’ont pas retrouvé le calme complet.