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Cameroun-hôpital Laquintinie Douala : le directeur suspend deux sages-femmes

La sanction figure  parmi les mesures conservatoires prises après une déclaration de vol d’un bébé au sein de l’hôpital. Près…

La sanction figure  parmi les mesures conservatoires prises après une déclaration de vol d’un bébé au sein de l’hôpital.

Près d’une semaine après qu’une jeune dame a déclaré le vol de son bébé lors de l’accouchement, la direction de l’hôpital Laquintinie de Douala prend des  mesures conservatoires. Elles vont de la suspension des personnels à l’ouverture de l’enquête judiciaire.

En effet, selon une note signé du Pr Noël Emmanuel Essomba directeur, trois personnels écopent d’une sanction. L’arrêt immédiat du stage est prononcé contre la stagiaire nommée Fonlon Dzelamonyuy, élève en 4è année en soins infirmiers à l’école polytechnique Higher Institute de Douala. Elle serait sans doute la stagiaire citée dans le premier communiqué du directeur en date du 03 avril dernier. Celle dont l’action malencontreuse a conduit à l’évacuation du fœtus dans le vidoir.

Deux sages-femmes écopent d’une suspension de toutes activités au sein de l’hôpital. Il s’agit des nommées Fotso Kamga et Ariane Fabiola Tchuendem. Leur suspension court jusqu’à ce que « lumière soit faite »  sur l’affaire du bébé que la mère soutient avoir été volé. Les deux seraient des sages-femmes à la vigilance desquelles l’action de la stagiaire citée a échappé dans le film des faits.

En plus de ces sanctions, la direction prescrit la poursuite de l’enquête administrative en interne ouverte depuis lundi 03 avril 2023, et la procédure disciplinaire avec traduction au conseil de discipline des deux personnels mis en cause. Cette session disciplinaire est prévue le jeudi 06 avril. Dans le même temps, l’administration de l’hôpital sollicite la gendarmerie en vue de l’ouverture d’une enquête judiciaire.

Pour rappel, c’est le 30 mars dernier qu’une jeune dame est admise à l’hôpital Laquintinie pour accouchement. Après cet accouchement, elle dit n’avoir vu ni le fœtus, ni le placenta. Sa maman et son mari n’ont pas eu le droit d’accéder à la salle d’accouchement. D’où la déclaration du vol de son bébé. En réaction, le directeur de l’hôpital a démenti l’hypothèse de vol, soutenant que le fœtus était non viable et a été évacué dans le vidoir par  une stagiaire dont l’action a échappé aux sages-femmes.

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