Des éléments du Groupement de la gendarmerie territoriale du Mfoundi ont riposté le 05 juin dernier à une invasion des malfrats appelés « microbes » au quartier Mokolo à Yaoundé.
Un groupe d’une quarantaine de malfrats armés de machettes, de gourdins, de poignards et d’autres armes blanches a semé la panique le 05 juin 2025 au quartier Mokolo à Yaoundé. Profitant d’une forte pluie qui s’abattait sur la capitale entre 17 heures et 19 heures, ils ont attaqué à leur passage, des personnes, des commerces, emportant des biens. Selon des témoins, les « microbes » ont parcouru une certaine distance sur la voie publique. Certains habitants, commerçants et autres passants se trouvant à Mokolo, Obili, Ngoa Ekelle, Bonas, Ecole des Postes affirment avoir vu passer ou opérer ce gang de malfrats.
Alertés, les éléments de la gendarmerie nationale ont été déployés dans le secteur de la ville concerné pour rétablir l’ordre et la sécurité menacés. Au lieu-dit Afrique du Sud à Mokolo, les éléments du Groupement de gendarmerie territoriale du Mfoundi ont mené une opération. Elle a a pris fin avec l’interpellation de 14 suspects dont certains venant de Douala. Les gendarmes ont aussi saisi deux machettes, un canif et un couteau.
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Les suspects ont été placés en garde à vue au Groupement de gendarmerie territorial du Mfoundi. Ce matin, ils ont été présentés au gouverneur de la région du Centre. Après leur audition, Naseri paul Bea a ordonné de les placer en garde à vue administrative avant de les traduire devant les juridictions où ils répondront de leurs actes. Les Forces de maintien de l’ordre quant à elles poursuivent l’enquête et les recherches dans le but de mettre la main sur les autres membres du groupe de malfrats.
C’est au moins la troisième fois qu’un gang de « microbes » attaque les habitants de la capitale politique du Cameroun. Le 12 décembre 2024, ils ont opéré le long de la rue à l’entrée nord de la ville. Les quartiers Nkozoa et Olembe ont connu pour la première fois le passage des « microbes » qui font parler d’eux depuis quatre ans au moins dans la ville de Douala.