Le président de la Commission nationale anti-corruption, Dieudonné Massi Gams, rappelle les sanctions auxquelles les auteurs de telles pratiques s’exposent.
Certains chefs d’établissements scolaires violent la règlementation relative au recrutement des élèves dans les classes de 6ème et de Form 1. Et l’écho est parvenu à la Commission nationale anti-corruption via les dénonciations. Le président de cette instance met en garde ceux qui s’adonnent à ces pratiques.
Selon un communiqué de la Conac, il ressort de ces dénonciations que des responsables d’établissements ont recours au monnayage du recrutement en prélevant 100 000 ou 80 000 francs Cfa pour recruter un élève non admis au concours d’entrée en 6ème ou au Common entrance exam. En outre, des chefs d’établissements, sous pression des autorités administratives, politiques et religieuses, procèdent aux recrutements massifs des élèves.
Le président de la corruption rappelle que le monnayage du recrutement des élèves est un acte de corruption. Il est prévu et puni par les articles 134 et 134-1 du code pénal. Les recommandations des autorités quant à elles sont des actes de trafic d’influence, infraction assimilée à la corruption et punie par l’article 161 du code pénal. La communication de la Conac vient en appui à la campagne rentrée sans corruption menée sur le terrain depuis l’avant dernière semaine du mois d’août.