Ces équipements militaires remis à l’armée camerounaise constitués de lots de protection balistique et de kits d’entraînement serviront à renforcer la lutte contre l’insécurité.
« Renforcer la capacité logistique et opérationnelle des unités engagées lors des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre et (…) optimiser l’entraînement des personnels dans des conditions idoines », indique la gendarmerie nationale dans un communiqué publié mercredi 15 mars sur sa page Facebook. Ce don s’inscrit dans le cadre de la coopération et du partenariat entre les gendarmeries nationales camerounaise et française.
« Cette approche partenariale constitue et demeure la réponse appropriée face aux nouvelles menaces sécuritaires », selon le directeur central de la coordination de la gendarmerie nationale, le général de brigade Elokobi Daniel Njock. L’officier supérieur a assuré le partenaire français de l’usage « judicieux et optimal » de ces équipements financés par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), l’une des directions du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères chargée de piloter les actions de coopération structurelle à l’international dans les domaines de la défense, de la sécurité intérieure et de la protection civile.
Depuis son indépendance, le Cameroun a signé des accords militaires avec la France. Dans le cadre de la lutte contre Boko Haram notamment, la coopération militaire entre Yaoundé et Paris se manifeste par le biais d’un échange de renseignements, des formations en faveur des forces spéciales et l’octroi de matériel militaire divers, à en croire Stopblablacam.