Mariel Emmanuel Djikdent, le préfet du département du Mfoundi va lancer les contrôles de numéros de portières pour les taxis circulant à Yaoundé.
Cette information est contenue dans un communiqué du 2 août dernier dans lequel le préfet invite les conducteurs ou les propriétaires de taxis à se rapprocher des mairies d’arrondissement pour se conformer.De même, le préfet fait savoir que « les taxis avec vitres fumées sont interdits de circulation ». Il donne d’ailleurs aux taximen et propriétaires de taxis de se conformer au plus tard le 15 septembre, date du début des contrôles, à en croire Stopblablacam.
Le numéro de portières sur les taxis est une patente payée auprès des communes d’arrondissement. Couplé au droit de stationnement, il s’élevait il y a quelques années à près de 10 000 FCFA et faisait partie des impôts exigibles pour les taxis.
Cependant, ce numéro est de moins en moins visible. La raison, il y a un peu plus de deux ans, lorsque l’assurance auto a été revue à la hausse, le gouvernement a accordé une compensation aux taxis et la patente liée au numéro de portière n’est plus devenue exigible.
Mais à en croire des taximen rencontrés, ceux-ci ont souvent plaidé pour le retour du numéro de portière. « Ce numéro est important, car il identifie le chauffeur d’un taxi. Lorsque vous empruntez un taxi, retenez le numéro de portière. Il permet plus facilement à la police de retrouver le chauffeur lorsque vous avez été agressé », explique un taximan. Pour un autre, ce numéro doit figurer sur le capot, où il est plus visible.
La démarche du préfet du Mfoundi apparaît dès lors comme une mesure de lutte contre la criminalité, les agressions dans les taxis étant devenues légion.