Emmanuel Mariel Djikdent a rendu public un arrêté annonçant l’interpellation de toute personne en possession d’une arme blanche.
Le préfet du département du Mfoundi interdit, à compter du 24 janvier 2025, dans le ressort de son territoire de commandement, le port et la détention de tout type d’armes blanches. Les objets énumérés par l’autorité administrative sont entre autres des poignards, machettes, lames, ciseaux, rasoirs, outils tranchants ou pointus. Le port et la détention des ces armes blanches sont proscrits « en milieu inapproprié ».
L’interdiction s’accompagne d’une menace d’interpellation. « Toute personne trouvée en possession de l’une de ces armes blanches en milieu inapproprié sera interpellée et déférée par devant le procureur de la République aux fins de droit conformément aux dispositions de la loi 2016/007 du 12 juillet 2016 », prévient l’autorité administrative. Le préfet engage la police et la gendarmerie pour l’exécution de ladite décision.
Dans un contexte où l’insécurité, marquée par des agressions, augmente et où les populations appellent davantage à l’action efficace des autorités, le préfet annonce une réponse. L’interdiction se présente comme une action préventive pour dissuader de potentiels porteurs de ces armes. Elle est encore une action répressive conduisant à sanctionner ceux qui s’entêtent à détenir ou à porteur des objets dangereux malgré l’arrêté du préfet. De toutes les façons, le niveau d’insécurité dans la ville de Yaoundé est tel qu’il faut agir.