L’annonce est du ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, le 7 juillet 2023 à Yaoundé, au cours d’une réunion d’évaluation de la mise en œuvre de ce projet.
Les postes automatisés qui seront livrés concernent les localités de Mbankomo, Boumnyebel, Edéa, Nsimalen, Nkometou, Tiko et Mbanga. La construction des sept autres postes (Bayangam, Bafia, Manjo, Bandja, Matazen, Foumbot et Dschang) devrait s’achever en 2024, selon le Mintp.
Le montant à payer dans ces postes est de 500 FCFA par véhicule, à chaque passage. Sur cette base, l’Etat espère porter ses recettes à 53,59 milliards de FCFA en 2039. Le projet, réévalué à 42 milliards FCFA (le coût initial était de 34,752 milliards FCFA), s’exécute dans le cadre d’un partenariat public-privé avec la société Tollcam, une co-entreprise mise en place par le consortium Razel BEC-Egis Projects. C’est cette société qui est chargée d’assurer le financement, la conception, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de ces ouvrages pendant 20 ans.
Pour mémoire, c’est le 10 décembre 2020 que le ministre des Travaux publics procédait au lancement des travaux des 14 postes de péages automatiques au Cameroun. Le projet avait été confié au français Tollcam pour un coût global de 42 milliards de Fcfa. Améliorer la viabilité financière du projet, l’augmentation des recettes propres de l’Etat, l’optimisation et la sécurisation des recettes de péage sont entre autres missions assignées à Tollcam qui devra notamment procéder à une modulation des tarifs en fonction de la taille du véhicule ; le tarif actuel étant de 500 Fcfa.