Le chef de l’Etat dans un télégramme adressé au gouverneur de la région du Sud-Ouest demande de rassurer les populations et les familles endeuillées.
Deux jours après le massacre de 25 civils par les séparatistes au quartier Egbekaw à Mamfe, département de la Manyu, région du Sud-Ouest, le chef de l’Etat rend public un télégramme en date du 07 novembre. Dans ce document destiné à la plus haute autorité administrative de la région, Paul Biya « condamne avec fermeté cet acte horrible qui a ôté la vie à d’innocents et paisibles citoyens ». Le président de la République dit avoir « instruit les autorités compétentes d’organiser en urgence l’assistance aux familles des victimes et aux blessés ».
Par ailleurs, le chef de l’Etat promet aux populations du Sud-Ouest et aux familles endeuillées que « tous les moyens possibles seront déployés pour retrouver et punir les coupables avec toute la rigueur de la loi ».
Sur ce point, le gouvernement de la République dans un communiqué en date du 07 novembre assure qu’une « enquête a été immédiatement ouverte, et les Forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre afin de retrouver les auteurs de cette expédition macabre et de les traduire en justice ». Dans le même document, le Porte-parole du gouvernement, le ministre René Emmanuel Sadi, rassure la population quant à la détermination du gouvernement « à tout mettre en œuvre, pour restaurer et consolider la paix et la sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », lesquelles subissent les affres du conflit armé depuis 2016.