Suite à l’agression du président du syndicat national des footballeurs camerounais, l’instance a annoncé qu’elle allait entamer une procédure pour établir les responsabilités.
La nouvelle a été annoncée dans un communiqué de presse au cours du week-end. Le communiqué se lit comme suit : « Concernant l’agression dite de Bouaké subie par son président le 23 janvier dernier en marge du match Cameroun-Gambie, le Syndicat national des footballeurs camerounais (SYNAFOC)a décidé, après avoir entendu le récit du président, de saisir les instances compétentes de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) afin que toute la lumière soit faite sur ces événements, que les responsabilités soient établies et que les coupables soient sanctionnés. »
On se souvient qu’après la victoire du Cameroun sur la Gambie qualifiant le pays pour le second tour de la compétition, le président du Synafoc, Geremi Njitap avait décidé d’aller féliciter les Lions dans les vestiaires. Cela n’a pas plu à tout le monde. C’est ainsi qu’il a été expulsé du vestiaire camerounais. Selon la presse sportive, l’opération a été orchestrée par Etienne Tamo, directeur du protocole de la FECAFOOT, sous prétexte d’agir sur instruction du président de la fédération.
Le Synafoc rappelle que son président était l’invité personnel du président de la Confédération Africaine de Football (CAF) et qu’il avait donc accès à toutes les zones du stade, y compris les vestiaires.