Le parti politique dépose deux requêtes devant le Conseil constitutionnel après le rejet de sa liste de candidature dans la région du Centre.
Après la publication des listes de candidature acceptées à l’unanimité par les membres du Conseil électoral, le processus électoral se poursuit. Cette fois, devant le Conseil constitutionnel. L’un des trois partis politiques dont les listes de candidatures ont été rejetées a saisi le Conseil constitutionnel de deux requêtes mardi 07 février au soir.
La Jeunesse démocratique du Cameroun (Jdc) conteste dans l’une des requêtes le rejet de sa liste de candidature dans la région du Centre. Dans l’autre requête, le parti politique demande l’invalidation des listes de candidature du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et du Front démocratique du Cameroun (Fdc) dans la même région.
Or, selon le Conseil électoral, les listes de la Jdc, le l’Union des populations du Cameroun (Upc) et de l’Union camerounaise pour la démocratie et l’innovation (Ucdi) ont été rejetées pour les motifs communs. Il manque certaines pièces dans les dossiers de candidature de ces partis. L’autorité ayant investi la liste n’a pas la qualité légale ; aucune pièce ne justifie le versement du cautionnement pour tous les candidats ; certaines pièces comme le bulletin N°3 du casier judiciaire et le certificat de nationalité manquent dans le dossier des candidats.
Tout compte fait, suite à sa saisine, le Conseil constitutionnel dispose de 24 heures pour notifier ces requêtes à Elecam, au ministère de l’Administration territoriale et aux deux partis concernés. Le Rdpc, le Fdc peuvent ou non produire des mémoires en réponse dans un délai de 24 heures suivant la communication ou l’affichage des requêtes, selon l’article 130 alinéa 5 du code électoral. Les autres partis politiques, les candidats à l’élection ou les agents du gouvernement peuvent encore saisir le Conseil constitutionnel jusqu’au jeudi 09 février 2023 à minuit.