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Cameroun-Soa : il sort le pistolet face à la machette sur la voie publique

La scène s’est déroulée le samedi 16 mars 2024 au lieu-dit dixième arrêt Ebogo sur l’autoroute Yaoundé-Soa. Sous le soleil…

La scène s’est déroulée le samedi 16 mars 2024 au lieu-dit dixième arrêt Ebogo sur l’autoroute Yaoundé-Soa.

Sous le soleil de 10h du matin, deux hommes rouent de coups de poings, un chauffeur assis au volant de son véhicule de maque Toyota Yaris de couleur verte. Le plus âgé, portant un tee-shirt violet est descendu de sa motocyclette. Le plus jeune est sorti de son véhicule à usage taxi. Ils semblaient forcer le chauffeur à s’exécuter. Comme si ce dernier était à l’origine de l’accident dont ils se faisaient passer pour des victimes.

La dispute a pris l’ampleur, lorsqu’un passager à bord de la Yaris est sorti du véhicule pour voler au secours du conducteur. Poussant les deux présumés agresseurs, le chauffeur a profité pour sortir. Il a engagé une bagarre pour tenter de rendre les coups encaissés. Mais, l’assistance, formée de chauffeurs et de passagers piégés dans l’embouteillage, n’ont pas laissé prospérer le théâtre de la sauvagerie sur la voie publique.

Tandis que les uns et les autres se battaient pour calmer la situation, un conducteur a quitté la foule. Il est rentré ouvrir sa malle arrière. Le monsieur fou de rage, a ramassé la machette. Il s’est pointé en toute hâte devant le présumé agresseur le plus âgé. Il lui a tendu son arme blanche en proférant des menaces, lui qui n’était en rien concerné par l’affaire.

Se sentant diminué face à la machette, le monsieur, âgé d’une soixantaine d’années environ, a sorti son joker. Il a retiré un pistolet automatique de son pantalon. Montrant l’arme à son adversaire, celui-ci a pris la fuite, sa machette à la main. L’homme armé de pistolet ne l’a pas aussitôt lâché. Il l’a poursuivi sur une dizaine de mètres, sous les cris des femmes et des jeunes apeurés.

Dans les commentaires, il s’est dit que le porteur du pistolet aurait fait usage de cette arme sur la rue de Ngousso, au niveau du cimetière. C’était un soir, après une forte pluie, pour tenter un passage en force dans les embouteillages. Il aura frôlé le lynchage de la foule saisie de colère.

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