Symbole de la sixième édition du Championnat d’Afrique, la mascotte Tara 237 soulève les foules à son passage. Ovationné par les grands, adulés par les tous petits, beaucoup feignent d’oublier qu’ il s’agit d’un humain masqué dans une représentation de lion, qui joue le Chan à sa manière et peut la raconter.
Comment vivez-vous ce Chan en qualité de mascotte ?
L’aventure est très excitante, très intéressante jusqu’ici, il y a beaucoup de ferveur autour de la compétition. Beaucoup d’engouement, on dirait que le football a manqué aux camerounais ces derniers mois. C’est vrai que le taux de remplissage du stade n’est que de 25%. Mais quand on franchi le tartan du stade avant d’atteindre la pelouse, on ressent une grande pression du public. Ça crée un effet particulier. Mais à mon niveau, j’essaye d’égayer ce public, de lui faire plaisir en dansant. En accordant des selfies.
De la Mascotte-tour à cette fin de la phase de poule qui a débuté, avez-vous le sentiment d’être bien accueilli partout où vous êtes passé ?
(Rire) Pour la petite histoire, je vous confie qu’avant le match Burkina Faso – Cameroun, j’ai été invité à signer des autographes. Les gens apprécient vraiment la mascotte. Mais au début de la Mascotte-tour, les clichés n’étaient pas autant expressifs. Mais arrivé à Buéa, j’ai eu l’impression que les gens n’attendaient que ça. Les Camerounais étaient très fiers de recevoir la mascotte. Les femmes dans les marchés étaient très enthousiastes de communier avec Tara 237. C’était très gaie, un moment intéressant à vivre.
A quel moment sentez-vous que le public est content de vous ?
Lorsque je danse, les gens sont curieux de voir ce que je vais démontrer. Quand je me rapproche d’eux, je touche ce que représente donner du sourire à des gens qu’on ne connait pas. Ils adorent faire les photos, c’est aussi et ça ma mission, laisser des souvenirs du Chan 2020.
Êtes-vous à l’aise dans cette tenue de gigantesque en forme de lion ?
Je ne la porte qu’au moment d’apparaître en public. Avant, je me prépare psychologiquement et physiquement pour affronter la difficulté. Je vous assure ce n’est pas un hôtel cinq étoiles à l’intérieur (rire). Mais j’ai subi une préparation pour cela afin de faire plaisir au public camerounais.
Et vous jouez votre Chan à fond …
Exact ! Mon Chan est très engagé, je livre des matchs contre moi. Et chaque fois, c’est un challenge. Le Chan pour moi se passe bien, je suis prêt à relever tous les défis.