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Cameroun : un nouveau centre d’hémodialyse à l’hôpital Laquintinie

Le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, va procéder à l’inauguration du centre d’hémodialyse de l’hôpital Laquintinie de…

135 corps abandonnés à la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala

Le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, va procéder à l’inauguration du centre d’hémodialyse de l’hôpital Laquintinie de Douala ce 29 septembre.

La nouvelle infrastructure, que l’on annonce mieux équipée, devrait soulager les patients atteints d’insuffisance rénale qui peinent à recevoir leur traitement à l’unité d’hémodialyse de l’hôpital général de Douala, le seul centre public opérationnel jusqu’ici dans la métropole économique. La construction de ce nouveau intervient dans un contexte où le Cameroun fait régulièrement face à une pénurie de kits de dialyse dans les centres publics de prise en charge de l’insuffisance rénale.

Une situation à l’origine des manifestations de colère récurrentes des patients à travers le pays. L’hémodialyse est le seul traitement de substitution rénale disponible au Cameroun. Elle est subventionnée à 95% par l’État depuis 2002 et le nombre de centre de dialyse va croissant. Le Minsanté affirme que la construction et l’équipement de cette nouvelle infrastructure s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie nationale visant à améliorer l’accès des populations aux services de santé de qualité.

Ce service de dialyse ou centre de dialyse va assurer le diagnostic et le traitement des maladies des reins et proposé des consultations néphrologiques. Installé dans un bâtiment de l’hôpital Laquintinie, il dispose d’un accès direct pour les ambulances. Ce centre nouveau offre une prise en charge globale du patient.

« Cette autre action s’inscrit dans le prolongement des réalisations en cours dans le secteur de la santé, et dont le but ultime est de soulager les souffrances des patients à travers des soins appropriés et de qualité dans les formations sanitaires publiques », dit-il. Manaouda Malachie assure que ce centre vient renforcer l’offre de soins et assurer une meilleure prise en charge des patients souffrant d’insuffisance rénale.

L’insuffisance rénale est la conséquence de l’évolution des maladies qui détruisent les reins. L’organisme est petit à petit empoisonné par les déchets qui ne sont plus éliminés par le rein. L’insuffisance rénale est dite chronique lorsque cette perte de fonction est progressive et que les lésions présentes dans les reins sont définitives. Dans bien des cas, elle progresse graduellement, pendant plusieurs années. La fonction rénale est mesurée par le taux de la créatinine sanguine, mais ce taux varie avec la masse musculaire et le sexe de la personne. C’est pourquoi le degré d’insuffisance rénale est défini par le débit de filtration glomérulaire, mesuré par la clairance de la créatinine, plus précise.

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