Les autorités ont pour cheval de bataille l’éducation de la jeune fille pour son épanouissement et un changement de mentalité.
La région du Nord Cameroun est confrontée à de nombreux défis en matière de justice sociale pour les jeunes filles et les femmes. Ces défis comprennent la discrimination basée sur le genre, la violence domestique, les mariages précoces et forcés, l’accès limité à l’éducation et aux opportunités économiques, ainsi que les discriminations au sein de la famille et de la société en général.
Pour promouvoir la justice sociale pour les jeunes filles et les femmes dans la région du Nord, les autorités locales et leurs partenaires nationaux et internationaux mettent en place des politiques et des programmes visant à renforcer l’autonomisation des femmes en créant des opportunités économiques, à promouvoir l’égalité de sexes, à lutter contre la violence basée sur le genre pour ne citer que ceux-là. Mohamadou Moussa chef service de la promotion économique de la femme à la délégation régionale du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) fait savoir que » pour les aider à être indépendante, nous faisons des formations, nous les emmenons à créer des activités génératrices de revenus. Nous leur apprenons à se regrouper dans des Gic de cultivateurs pour les emmener à s’entraider »
Il est aussi important de garantir l’accès équitable à l’éducation, sensibiliser la population sur les droits des femmes et les conséquences néfastes des pratiques discriminatoires et violentes à leur égard. Selon Mouhamadou Moussa, cela se fait » à travers les organisations féminines qui nous permettent de mobiliser les femmes pour parler avec elles du droit à l’éducation. La jeune fille a les mêmes droits que les garçons à aller à l’école et à pouvoir librement aller à l’école comme le garçon. Pour pouvoir réussir dans la vie. Nous parlons aussi du mariage précoce. À l’âge de 12, 13 ans la jeune fille est consenti à aller en mariage. normalement à cet âge la fille ne doit pas aller en mariage , elle doit être à l’école »
En outre, les autorités locales et les organisations de la société civile devraient maximiser les actions pour renforcer les mécanismes de protection et de soutien aux femmes victimes de violences, ainsi que pour promouvoir l’accès des femmes aux postes de responsabilité et de leadership au sein de la communauté.
Flore FARAIDA