Les produits alimentaires de première nécessité connaissent de plus en plus une augmentation de prix. Ce qui mécontente les ménagères.
1500 Fcfa, c’est le prix d’un litre d’huile dans certains marchés de la ville de Yaoundé. Or il y a quelques semaines, cette bouteille d’huile raffinée coutait entre 1100 FCFA à 1200 FCFA.
La plupart des commerçants pointent un doigt accusateur sur les grossistes. « Je suis une revendeuse, lorsque le grossiste me livre la marchandise chère, je suis contrainte d’augmenter pour essayer de gagner également », justifie Marie, revendeuse au marché Mvog-Mbi.
Un peu plus loin, sur les étals de viande, le prix d’un kilo de chair sans os qui coûtait 2800 FCFA, coûte désormais 3000 FCFA. Le poulet de chair se vend à partir de 5000 FCFA.
Les aliments de grande consommation comme le riz, les oignons, le poisson et autres ne sont pas en reste. Face à la flambée des prix, l’on assiste quelques fois à des échanges houleux entre clients et commerçants qui ont délibérément haussé des prix à des seuils « inacceptables ».
Le ministre du Commerce les qualifie de commerçants véreux. Luc Magloire Mbarga Atangana organise une foire promotionnelle à l’esplanade du boulevard du 20 mai dénommé « marché de noël ». Les prix de certains produits sont revus à la baisse. Le cas des huiles raffinées, où une bouteille est par exemple vendue au prix de 1150 FCFA. Un moyen dit-on de lutter contre la vie chère.