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J.O Paris 2024 : un réseau de vente de faux billets depuis le Cameroun démantelé

Selon la presse étrangère, parmi les dix millions de places vendues, 85 faux billets ont été détectés.   Un réseau…

Selon la presse étrangère, parmi les dix millions de places vendues, 85 faux billets ont été détectés.

 

Un réseau piloté depuis le Cameroun vendait de faux billets d’accès aux Jeux, quatre personnes interpellées. Les escrocs démarchaient leurs victimes sur Facebook avec une méthode bien rodée : ils proposaient des billets pour assister à certaines épreuves équestres des Jeux olympiques. Mais il s’agissait en réalité de billets imaginaires, vendus à 150 euros l’unité. Et chacune des victimes en a acheté plusieurs, avec un préjudice estimé à plus de 15 000 euros.

Pour élucider cette affaire, une task force a été spécialement constituée au sein de la police judiciaire. Une quinzaine de policiers et de gendarmes sont à pied d’œuvre, dirigés par Magali Caillat, sous-directrice de la lutte contre la criminalité financière.

« Les victimes de ces achats de tickets pour assister à des épreuves se faisaient accrocher par une boucle Facebook », raconte la policière. Il leur était proposé « des tarifs relativement concurrentiels, mais quand même 150 euros la place » pour « des tickets pour des épreuves d’équitation à Versailles ». Magali Caillat poursuit : « Les places avaient toutes été achetées au mois d’avril et, en faisant l’enquête, on a vu que les comptes vers lesquels se dirigeait l’argent correspondaient aux mêmes personnes. »

Selon l’Indépendant, deux hommes et deux femmes ont été interpellés pour avoir participé à cette arnaque, a indiqué jeudi le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine). Ces suspects, âgés de 19 à 24 ans et résidant à Cergy (Val d’Oise) et Bobigny (Seine-Saint-Denis), en région parisienne, ont été arrêtés et placés en garde à vue mardi avant d’être présentés au parquet mercredi. Ils seront jugés par le tribunal correctionnel de Nanterre le 17 décembre. Les quatre mis en cause sont soupçonnés d’avoir servi de relais » pour blanchir les sommes obtenues, alors que les escrocs, eux, sont basés au Cameroun.

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