EN CE MOMENT


La BAD accorde 65 milliards FCFA à Attijariwafa bank pour développer le commerce africain

Cet accord, deuxième du genre conclu avec Attijariwafa bank, intervient dans un contexte de durcissement sur le continent des normes…

Cet accord, deuxième du genre conclu avec Attijariwafa bank, intervient dans un contexte de durcissement sur le continent des normes réglementaires en matière de fonds propres et de conformité.

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé €100 millions  soit 65 569 911 580 FCFA au marocain Attijariwafa Bank pour répondre à la demande africaine croissante en matière de financement du commerce extérieur dans un contexte de durcissement des normes réglementaires en matières de fonds propres et de conformité.

Cet accord, deuxième du genre conclu avec Attijariwafa bank, intervient dans un contexte de durcissement sur le continent des normes réglementaires en matière de fonds propres et de conformité. Cela a conduit les banques internationales à réduire les niveaux de leurs engagements et le nombre de leurs correspondants en Afrique, en partie à cause de la perception élevée du risque africain.L’entente permettra à Attijariwafa bank de répondre à cette problématique en soutenant les banques locales du continent, confrontées à une baisse des lignes de financement et de confirmation auprès de leurs banques correspondantes, qui sont engagées auprès des PME et entreprises locales.

Il permettra de renforcer la capacité des banques africaines et celle de leur clientèle de PME en consolidant les relations de confiance entre les acteurs du système bancaire africain afin d’accélérer le développement du commerce extérieur régional et international. Aussi, aider les petites et moyennes entreprises opérant dans plusieurs pays africains à avoir accès aux instruments de financement du commerce.

L’accord de participation aux risques entend ainsi répondre à la demande croissante émanant des marchés africains en matière de financement du commerce extérieur, dans des secteurs économiques vitaux tels que l’agriculture et l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, l’industrie manufacturière, la santé, les télécommunications, le transport et les services. Il va aussi contribuer à une diversification de la production, favorisant la création d’emplois et les recettes fiscales additionnelles pour plusieurs États africains, stimulant ainsi leur résilience économique.

 

 

 

Suivez l'information en direct sur notre chaîne