Les chiffres sont contenus dans un récent rapport du Bureau de coordination des actions humanitaires de l’ONU (OCHA).
La crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affecte encore le secteur éducatif avec la fermeture des écoles imposée par les séparatistes. Selon le Bureau de coordination des actions humanitaires de l’ONU (OCHA), 246 354 enfants ne peuvent pas aller à l’école depuis le début de l’année scolaire 2023-2024. La raison en est que plusieurs établissements scolaires sont restés fermés.
En effet, au cours de cette année scolaire en cours, le rapport de OCHA publié le 12 février dernier informe que 2 875 établissements scolaires sur les 6 970 identifiés dans les deux régions n’ont pas ouvert depuis la rentrée scolaire de septembre dernier. Le taux de fermeture est de 41%. Comparé à l’année 2022-2023, l’organisme spécialisé de l’ONU note une amélioration. Il y a une année, OCHA a révélé que 54% d’écoles sont restées fermées dans ces régions en crise.
Outre la fermeture des établissements, les séparatistes commettent des exactions sur des élèves au cours des périodes de grand rassemblement. C’est le cas lors de la rentrée scolaire en septembre ou lors des festivités marquant la fête de la jeunesse du 11 février. A cet effet, 25 exactions ont ciblé les élèves ou les établissements scolaires en 2023 dont sept lors de la rentrée scolaire et huit lors de la fête de la jeunesse.