825 militaires et gendarmes, dont 77 femmes, suivent une formation au Centre d’entraînement et d’aguerrissement en zone forestière de Motcheboum, dans la région de l’Est.
Ces soldats constituent le 10e bataillon des Casques bleus qui sera mis à la disposition de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Pendant trois mois, ils vont apprendre les règles d’engagement de l’ONU, ainsi que les techniques et tactiques de combat en matière de maintien de la paix.
« Dans le cadre de la protection des civils, nous avons des tâches mandatées telles que les femmes, la sécurité et la paix, la protection de l’enfance, la protection des droits de l’Homme. Nous nous penchons également sur les cas de violences sexuelles liées au conflit », explique l’un des instructeurs, le lieutenant Ulrich Marciane Mballa, à la radio nationale. Le Cameroun est l’un des principaux fournisseurs de contingent de la Minusca. En août 2021, le pays a réaffirmé sa volonté et son engagement à continuer d’œuvrer pour soutenir le processus de paix en République centrafricaine (RCA).
Cet engagement a été exprimé durant les rencontres entre les autorités militaires camerounaises et gabonaises avec le commandant de la Force de la Minusca, le général Sidiki Daniel Traoré, à l’occasion de la mission officielle qu’il a effectuée dans ces deux pays du 12 au 22 août 2021. L’année dernière, 1 070 Casques bleus camerounais ont été déployés en RCA, avec pour mission de protéger les civils et d’appuyer à la mise en œuvre de la transition dans ce pays d’Afrique centrale.