Dans le cadre du Projet de Développement de la Chaîne de Valeur du Riz au Cameroun (PDCVRC), le gouvernement camerounais et le Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe (FKDEA) ont signé, le 28 février 2025, un accord de prêt d’un montant de 5,9 milliards de FCFA.

Trois millions de dinars koweïtiens, soit environ 5,9 milliards de FCFA, c’est le montant de l’accord de prêt signé par le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) et le Directeur Général du Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe (FKDEA).

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Alamine Ousmane Mey souligne que ce financement, qui s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre de la politique d’Import-Substitution prescrite par le Chef de l’État, est la première phase d’une série d’opérations envisagées dans le cadre du développement de cette filière stratégique qui, au regard du contexte ambiant, retient l’attention des pouvoirs publics.

Selon le ministre, à travers le PDCVRC, il est question d’améliorer la productivité et la production dans la filière, de soutenir les riziculteurs, de garantir l’autosuffisance et la sécurité alimentaire dans notre pays, et d’exporter le surplus de la production vers des destinations sous-régionales et internationales.

« Le Minepat et le DG du FKDEA se sont réjouis de ces nouveaux concours financiers qui viennent s’ajouter à d’autres projets déjà financés par l’institution koweïtienne au Cameroun, notamment dans les secteurs des transports, de l’éducation et de la santé. Il s’agit notamment de la construction de la route Sangmélima-Djoum (tronçon Bikoula-Djoum), la construction de la route Olama-Kribi (tronçon Bingambo-Grand Zambi), la construction de la route Ayos-Bonis (tronçon Ayos-Abong Mbang), la construction du Lycée technique professionnel d’Ekounou, ainsi que la construction et l’équipement de l’hôpital régional de Mbalmayo », souligne le Minepat.

En rappel, le Projet de Développement de la Chaîne de Valeur du Riz au Cameroun vise le renforcement des capacités des riziculteurs, le désenclavement des bassins de production, l’augmentation des revenus des petits exploitants et des prestataires de services agricoles, ainsi que la facilitation de l’accès aux services sociaux de base.

D’un coût global de près de 98 milliards de FCFA, ce projet est cofinancé par la Banque Islamique de Développement (chef de file des bailleurs) à hauteur de 53 milliards de FCFA, le Fonds de l’OPEP pour un montant de 14,99 milliards, la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) pour une valeur de 12 milliards, le Fonds Koweïtien pour un montant d’environ 5,9 milliards, dont l’accord de prêt a été signé ce jour, et l’État du Cameroun avec 2,45 milliards de fonds de contrepartie.

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