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Le « Quartier des autrices et auteurs » pôle Cameroun entre en scène

C’est sous la bannière de l'Institut français du Cameroun-Yaoundé que le tout nouveau comité a pris fonction. Il va également…

C’est sous la bannière de l’Institut français du Cameroun-Yaoundé que le tout nouveau comité a pris fonction. Il va également couvrir toute l’Afrique francophone.

Le comité international de lecture basé en France continue à s’étendre. Crée en 2021 par Thierry Blanc et basé en France au théâtre d’Ivry, il vient de s’implanter au Cameroun et en Afrique francophone. Le « Quartier des autrices et auteurs » pôle Cameroun et Afrique francophone nouvellement présenté est déjà à pied d’œuvre pour le bien-être des acteurs comédiens, metteurs en scène et dramaturges.
Pour le coordonnateur de ce nouveau pôle Stéphane Tchonang, le comité a une mission précise: «Notre mission essentielle est de recevoir des textes écrits en français en pièce de théâtre, de les lire et faire des notes de lecture que nous retournons aux auteurs. Les meilleurs textes votés par chaque comédien seront primés à 3000€.
Nous voulons donner la chance à d’autres dramaturges d’être vus. Nous allons donner l’opportunité à beaucoup d’auteurs d’être mis en scène comme l’a dit le président international. On est en quête de financement pour pouvoir financer les productions théâtrales de certaines pièces», a-t-il souligné.
Selon lui, cette occasion  va  permettre de découvrir les autrices et les auteurs camerounais et même de l’Afrique francophone ou simplement ceux qui écrivent en français. L’objectif étant de rassembler le maximum d’auteurs. Un appel des textes a d’ores et déjà été lancé depuis un mois.
Selon les membres du « Quartier des autrices et auteurs » pôle Cameroun et Afrique francophone, cette opportunité est plus que satisfaisante en ce sens qu’elle permet de mettre en lumière les producteurs camerounais qui jusque-là n’étaient pas mis en scène. C’est le cas de Landry Ngeutsa qui retrouve son milieu d’épanouissement. «Je suis plus que satisfaits parce que c’est une aubaine pour les metteurs en scène d’être plongés dans un foisonnement des textes à chaque fois, car c’est ce qui nourrit son potentiel créatif. Avoir sous la main les textes écrits de différentes manières avec des différents langages c’est vraiment de l’humus.  En tant que metteur en scène, je suis vraiment dans un milieu qui me sied le mieux c’est-à-dire que quelque part où ça discute , ça cogite et ça permet de tirer le meilleur des textes qui nous seront proposés», s’est-il réjoui.
Un sentiment partagé par Basseck Fils Miséricorde qui voit en ce comité international de lecture dramaturgique une occasion idoine de réveiller cet art.

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