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Processus électoral au Cameroun : ce que l’Assemblée nationale attend de la classe politique

La représentation nationale a exprimé ses attentes ce 11 mars à l’endroit de la classe politique du Cameroun par la…

hémicycle assemblée nationale

La représentation nationale a exprimé ses attentes ce 11 mars à l’endroit de la classe politique du Cameroun par la voix de sa doyenne d’âge, Laurentine Koa Mfegue.

Le vent de l’élection présidentielle souffle ce 11 mars à l’Assemblée nationale. A l’occasion de la séance plénière d’ouverture de la session ordinaire de mars, la doyenne d’âge a axé son discours sur ce rendez-vous important de la vie de la nation. Laurentine Koa Mfegue a profité de la tribune pour vanter les mérites de Paul Biya, artisan de la démocratie en marche au Cameroun. L’élue du peuple a saisi l’unique opportunité solennelle qu’elle a avant l’élection, d’interpeller la classe politique en vue d’éviter les dérives et de préserver la paix.

La présidente provisoire de l’Assemblée nationale exhorte « la classe politique de mon pays, notre pays, d’user de cette large ouverture démocratique avec sagesse, foi, patriotisme, et dans un respect total de la légalité, avec toujours à l’esprit qu’au-delà de nos ambitions personnelles, la seule chose qui vaille la peine est le Cameroun, notre cher et beau pays ».

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Au moment où certains acteurs politiques font des sorties parfois osées allant à l’encontre des principes démocratiques ou du régime en place, la doyenne d’âge recadre. « En incitant par exemple les compatriotes à la déstabilisation de ce pays et au chaos, en souhaitant l’avènement des esprits maléfiques pour présider aux destinées de la nation, nous qui aspirons accéder au pouvoir, quel Cameroun allons-nous diriger par la suite ? Comme les jeunes Athéniens, nous devons plutôt jurer de laisser la patrie meilleure que nous ne l’avons reçue, non pas un Etat en lambeaux, mais une nation prospère et fière de ses avancées ».

Le discours d’ouverture de la session prononcé par l’élue du peuple a été consacré dans son entièreté à la démocratie au Cameroun, en faisant une ouverture sur l’élection présidentielle d’octobre 2025. La chambre basse du Parlement, à travers ce discours, semble mettre de côté les préoccupations des populations. L’accès à l’eau potable, le déficit énergétique, l’insécurité ambiante, l’insalubrité dans les villes ou encore la montée de la violence n’ont pas fait l’objet de dénonciation comme souvent par la doyenne d’âge.

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