Ils s’opposent à une mesure de la direction du Port autonome de Douala qui veut faire payer la pesée.
Le Groupement des industries meunières du Cameroun ne veut pas être roulé dans la farine. Les importateurs de blé s’opposent à la pesée payante que le Port autonome de Douala tente d’imposer depuis le 10 avril 2020 aux divers acteurs évoluant sur cette place portuaire.
« La pesée a toujours eu cours au port comme dans tous les ports. C’est une prestation qui a toujours été assurée par nos consignataires sans jamais nous la facturer », défend Alfred Momo Ebongue, secrétaire général du Groupement des industries meunière du Cameroun.
Il rappelle qu’une disposition légale leur octroi le non payement de cette taxe. « Nous importons un produit de première nécessité qui est transformé en farine : le blé. C’est un produit qui a été exonérer de tout droit et taxes de douanes par une ordonnances que le président de la République a prise en mars 2008 ».
Et de menacer : « si on vient encore nous greffer un coût supplémentaire, nous n’auront pas d’autre choix que de la répercuter sur le prix du sac de farine ».
De son coté la direction du part objecte que cette taxe participe de la normalisation des services portuaires car les opérations de pesage ne font pas partie des missions du consignataire.
Le PAD rappelle que le blé ne paye que la moitié des tarifs à l’importation. Il n’y a donc pas lieu d’envisager la moindre répercussion financière sur le consommateur.