Le gouvernement a décidé de revenir au régime de plein temps en vigueur dans les lycées et collèges du Cameroun avant la survenue de la Covid-19.
Dès la prochaine rentrée scolaire, tous les élèves des lycées et collèges du Cameroun vont reprendre les cours dans système normal. Dans une correspondance adressée le 13 juillet dernier aux responsables des établissements secondaires de la région de l’Adamaoua, le délégué régional des Enseignements secondaires leur demande de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre fin au régime de mi-temps » dans leurs écoles, révèle Stopblablacam.
Cette décision, écrit Alim Garga, vise à « assurer au maximum le taux de couverture des enseignements et des heures et d’améliorer significativement les résultats aux examens officiels dès l’année scolaire 2023-2024 » qui démarre le 4 septembre prochain. Le gouvernement avait adopté le système de mi-temps à la rentrée scolaire 2020-2021 dans le cadre des mesures de riposte contre la Covid-19.
Ce système, expliquait la ministre Nalova Lyonga, s’appliquait aux établissements d’enseignement secondaire qui ne disposaient pas d’assez d’espace pour accueillir 50 élèves par classe, le maximum imposé par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus. L’objectif, selon les autorités, était d’assurer le respect de la distanciation sociale entre les élèves et les protéger de la maladie.
Certains élèves suivaient ainsi des cours le matin, et d’autres le soir. Le système incluait également des cours à distance, mais il a montré ses limites dans la pratique. La levée de cette mesure intervient alors que la situation de la pandémie au Cameroun permet d’observer une tendance à la baisse des cas de contamination, et après que l’OMS a annoncé la levée de l’état d’urgence sanitaire mondiale de la Covid-19 en mai 2023.
La mesure limitant les effectifs à 50 élèves par classe reste cependant maintenue. Elle devra encore être en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire. Les responsables des établissements secondaires sont invités à respecter cette instruction de la Minesec, alors que le Cameroun peine à juguler les effectifs pléthoriques dans les écoles qui ont un lourd impact sur l’encadrement des apprenants.