L’exhortation du recteur de l’Université des TIC a été faite en marge d’un séminaire de formation tenu à Yaoundé, le 14 septembre dernier.
Le harcèlement sexuel est un enchaînement d’agissements hostiles et à connotation sexuelle, dont la répétition et l’intensité affaiblissent psychologiquement la victime. Il peut viser à intimider la victime, à la dominer, ou à obtenir un acte sexuel. C’est conscient du danger de ce phénomène que le recteur de l’Université des TIC, Pr. Jean Emmanuel Pondi a rassemblé les étudiants et le personnel de cette illustre école, autour d’une table ronde, à l’effet de les entretenir sur l’impact du harcèlement sexuel et ses conséquences.
Déroulée en prélude à l’arrivée à grand pas du semestre d’automne, cette conférence avait pour thème « Le harcèlement sexuel en milieu universitaire », à en croire gazeti237. Elle aura servi de cadre propice, pour la sensibilisation des participants, à la promotion d’un environnement d’enseignement et d’apprentissage sain tout en rappelant le caractère hautement proscrit du harcèlement sexuel à l’Université des TIC.
Dans un pays comme le Cameroun où ce sujet est généralement tabou, les conférenciers ont condamné fermement la pratique sous toutes ses facettes, ce séminaire avait point d’ancrage « Harcèlement sexuel et déontologie », un ouvrage publié par le Pr. Pondi en 2011, dans lequel l’auteur expose les histoires des victimes, tout en énumérant des mesures susceptibles d’éradiquer le phénomène en milieu scolaire ainsi que dans la société.
Aux côtés des reines de la beauté camerounaise, le Recteur aura pendant plus d’une heure, invité les académiciens de son université à ne pas hésiter à dénoncer les cas de harcèlement sexuel : « Nous vivons dans une société où ces choses sont à peine signalées, ce qui les fait se propager comme un tourbillon de feu (…)Nous organisons donc ce forum , pour sensibiliser les étudiants notamment, afin qu’ils s’associent à la lutte contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire » a indiqué le Pr. Jean-Emmanuel Pondi, avant de rappeler, l’importance pour les étudiants de dire non à ce phénomène qui les place au centre de sa propagation.