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Cameroun : Maurice Kamto craint la prorogation du mandat des députés et conseillers municipaux

Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) réaffirme son rejet du changement du calendrier électoral au…

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Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) réaffirme son rejet du changement du calendrier électoral au Cameroun. La tenue de l’élection présidentielle avant les municipales et législatives n’est pas sans effets néfastes sur son parti.

L’opposant Maurice Kamto ne partage pas l’idée de la prorogation du mandat des députés et des conseillers municipaux au Cameroun. Le président du MRC insiste sur le respect du calendrier électoral. Celui-ci prévoit les élections municipales, législatives en février 2025, et la présidentielle en octobre de la même année. Mais, selon l’homme politique, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti du pouvoir, envisage d’organiser la présidentielle avant les municipales et les législatives. Ce qui pour l’homme de droit, serait inconstitutionnel, entrainant des conséquences.

Au plan politique, cette action traduit la « panique qui a gagné le RDPC. Ce parti qui a mené le Cameroun dans une impasse espère pouvoir sauver les meubles sur le nom de son président (…) ». Maurice Kamto pense que le RDPC en lambeaux croit pouvoir compter sur son président pour se maintenir au pouvoir à tout prix. Pourtant, ce président « n’en peut plus, usé qu’il est par des décennies d’exercice d’un pouvoir sans partage, en sorte que ceux qui promeuvent encore sa candidature à une élection pourrait être poursuivis pour maltraitance sur une personne âgée, qui mérite d’être entourée et protégée ».

Cependant, le MRC n’a pas participé aux élections municipales et législatives du 09 février 2020. Le parti n’était pas présent aux élections régionales du 06 décembre 2020. N’ayant aucun élu, la formation politique n’a présenté aucune liste de candidatures lors des élections sénatoriales du 12 mars 2023. Au regard du code électoral en vigueur, le parti peut présenter un candidat à l’élection présidentielle en l’état actuel, à condition de réunir 300 signatures des élus ou des chefs traditionnels. En cas de report des élections législatives et municipales de février 2025, le MRC sera face à cette difficulté. Son candidat pourrait être fragilisé au profit de celui qui réunit tous les avantages liés au système en place.

 

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