Le président de l’Assemblée nationale s’est exprimé à l’ouverture des travaux de la 3ème session ordinaire annuelle de la chambre au titre de l’exercice 2024.
Lors de l’ouverture de la session de novembre au palais des congrès de Yaoundé, le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Ueguié Djibril a énoncé les priorités de l’action gouvernementale pour l’année 2025.
Il a par ailleurs attiré l’attention du gouvernement sur la sensibilité de l’année 2025, année électorale. Le président de l’Assemblée nationale recommande que tout soit fait pour que l’élection présidentielle se passe dans la sécurité et dans un climat apaisé.
Sur le plan agricole, il a des éloges au secteur pour sa participation dans l’économie nationale. « Un autre atout nouveau et pas des moindres, l’offre agricole qui s’est sensiblement améliorée. C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’il me plaît de relever ici, et pour m’en réjouir, l’embellie que connaissent depuis quelque temps, la production et la commercialisation du cacao au Cameroun. A l’instar du café et du coton, le cacao a fait et fera encore de beaux jours de l’économie nationale »; a-t-il indiqué.
« Je saisis d’ailleurs la présente occasion pour féliciter, solennellement, le Ministre du Commerce, Monsieur Luc Magloire MBARGA ATANGANA, pour sa brillante élection, à l’unanimité, au prestigieux poste de Président du Conseil International du Cacao. Une élection qui constitue une victoire diplomatique… ».
Monsieur le Ministre,
Pour pérenniser cet important acquis, il recommande d’envisager pourquoi pas, « de nouvelles initiatives telles que : la professionnalisation des acteurs, l’arrimage à la modernité avec notamment l’introduction du digital et la sécurisation des transactions ».
« Il faudra également encourager la transformation locale, soutenir les efforts des producteurs afin de dépasser les trois cent mille tonnes de la dernière campagne. Comme le miel qui attire les abeilles, l’embellie dans la filière cacao, draine déjà de nombreux acteurs véreux. La Représentation Nationale, par ma voix, vous exhorte à veiller à ce que le cacaoculteur camerounais reçoive un prix juste et équitable à la vente de son produit. La lutte contre la corruption qui gangrène peu à peu la filière, devrait ainsi être un de vos chevaux de bataille ».