Société



Yaoundé accueille du 12 au 15 septembre 2023,  un atelier sur l’assurance qualité dans les laboratoires membres du réseau d’Afrique de l’Ouest et Centrale.

Tout établissement qui a recours à la recherche animale à l’obligation de contractualiser  un vétérinaire qui suit l’état de santé des animaux, donne des conseils sur leurs soins et garantit leur bien-être. Généralement, il pratique l’anesthésie, la chirurgie, les soins, forme le personnel à certains gestes, etc. En tant que membre de comité d’éthique, il donne un avis sur les projets de recherche dans le cadre de l’évaluation éthique préalable à l’autorisation de projet.

Au sein du laboratoire, il se prononce aussi sur le sort d’un animal après la procédure, c’est-à-dire sur son éligibilité à une adoption ou son utilisation dans une autre étude. Enfin, il peut être responsable de la pharmacie de l’établissement, évoluer sur un poste de responsable d’animalerie ou devenir chercheur.

La fiabilité des résultats d’analyses laborantines n’est pas une logique partagée par tous en Afrique. S’il  s’active déjà à rattraper l’énorme retard enregistré dans son processus de développement, il convient de noter que,  le continent africain ne compte que 3 laboratoires accrédités dans l’ensemble des  54 pays qui le forment. Pire, aucun d’entre eux ne fait partir de la carte des laboratoires de références dressée par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale. A en croire gazeti237, c’est dans le souci  de changer ce paradigme que, la FAO a réuni, 14 pays du Réseau des laboratoires vétérinaires d’Afrique de l’Ouest et Centrale (Resolab-Aoc), pendant quatre jours à Yaoundé.

Avec pour objectif majeur de faire le point sur l’avancement de la mise en place du système assurance qualité selon la norme ISO 17025/2017, tout en préparant  et en formant  les participants non seulement,  à la gestion du personnel  vétérinaire dans les laboratoires membres du Resolab mais aussi,  d’anticiper sur la relève du système assurance-qualité dans les pays respectifs du réseau mentionné en amont, cet atelier a été marqué par la présentation des thématiques actuelles.

Selon Michael Treilles, Expert Laboratoire FAO-ROME,  lumière a été faite  sur les différents phénomènes qui impactent certaines analyses : « nous allons échanger sur   les 5 M que sont,  le matériel, la partie des bâtiments, celle des  méthodes d’analyses, la  main d’œuvre employée au laboratoire. Nous allons consacrer nos efforts sur l’analyse de cette main d’œuvre, et sur  comment  là gérer  d’un point de vue qualité. Nous allons également, expliquer, comment définir les documents qui décrivent les postes et les rôles de chacun des personnels ; les méthodes d’organisation   dans un organigramme ; la procédure  d’habilitation  du personnel dans les analyses ; le  maintien de  cette habilitation au cours du temps et la gérance  du personnel sur la base d’une procédure spécifique ».

Concrètement il  s’agit  de débattre sur la révision des programmes pays afin de maximiser sur l’atteinte des objectifs de la feuille de route adoptée depuis 2009,  suite au démarrage du programme régional de mise sous assurance qualité des laboratoires de diagnostic vétérinaire membres du Resolab-AOC.

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