L’homme politique a tenu ces propos à l’ouverture du congrès du Nouveau Mouvement Populaire dont il est le président le week-end dernier.
Le Cameroun est sous l’emprise des dérives comme la corruption, l’injustice, l’arrogance de certains fonctionnaires, ou encore la prostitution des politiques à l’égard de l’argent ou des puissances diaboliques. Telle est la situation d’une société que le responsable du parti NMP dénonce et dont il recommande un moyen d’assainissement basé sur la foi en Dieu. Le panafricaniste pense que dans un milieu où ceux qui tiennent le pouvoir ont des techniques pour contourner les lois, la société a besoin d’une puissance au-dessus des hommes. Cette instance aurait pour rôle de questionner et d’interpeller les uns et les autres. Sans elle, » on risque de basculer dans l’arbitraire et bonjour la barbarie et le désordre », a déclaré Banda Kani lors du 3è congrès de son parti à Douala le week-end dernier.
L’opposant soutient par ailleurs que pour sortir le Cameroun de la diabolisation et des autres dérives suscitées, l’invocation de la puissance de Dieu serait la solution. L’homme politique recommande ainsi d’adresser des intentions de prière à « un Dieu laïque, un Dieu qui n’est pas otage des confessions religieuses ». La complexité de la situation du pays nécessite de se tourner vers une puissance autre que la puissance publique.
La position de Banda Kani est proche de celle de certains autres hommes politiques dont Olivier Bile des Libérateurs et Oscar Essomba de Prémices ICC. Ces derniers proposent des projets politiques basés sur la foi en Dieu.