L’ordre du jour de la rencontre prévue le 26 mars 2025 contient 12 revendications, lesquelles feront l’objet d’examen entre les ministres et les responsables syndicaux.
En vue d’empêcher la grève généralisée dans le secteur éducatif au Cameroun, le gouvernement initie la poursuite du dialogue entre les ministres et les responsables des syndicats opérant dans le secteur. Le dialogue a lieu le 26 mars 2025 à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. Les participants, en l’occurrence les ministres et les responsables syndicales vont examiner 12 revendications inscrites à l’ordre du jour.
Ce sont : la dette de l’Etat vis-à-vis des enseignants, le gel des recrutements et la non effectivité des avancements et reclassements, les inégalités dans la prise en charge des enseignants en retour sur titre, le non paiement des émoluments aux enseignants par l’Office du baccalauréat d Cameroun, le retard dans le versement des subventions des organisations syndicales, les conditions de travail précaires des enseignants parents.
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D’autres revendications mises en examen sont : la dématérialisation des procédures de traitement des dossiers d’intégration des normaliens et des professeurs d’Education physique et sportive, le refus du gouvernement d’aborder la question salariale et de déplafonner l’indice solde, la demande de statut spécial de l’enseignant, demande du forum national de l’éducation, l’institution annuelle du dialogue constructif, les échanges sur le mot d’ordre de grève (semaine de grève totale-Ecole morte dès le 21 avril 2025).
Le dialogue se tiendra sous la conduite du ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, en présence d’autres membres du gouvernement.