Ce financement correspond au quatrième décaissement dans le cadre du Programme économique et financier dans lequel le Cameroun est engagé avec l’intuition de Bretton Woods depuis 2017.
Le Cameroun devrait recevoir 50 milliards FCFA en juin prochain de la part de ses partenaires, par le truchement du Fonds monétaire international (Fmi).
Le décaissement de ce financement reste cependant soumis à l’approbation de la quatrième revue, après une mission conduite par le Fmi au Cameroun du 23 avril au 3 mai 2019.
La mission conduite par Corinne Déléchat du Fmi était composée de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement entre autres.
« L’équipe du Fmi est parvenue à un accord avec les autorités en ce qui concerne les mesures économiques et financières qui pourraient favoriser l’approbation de la quatrième revue de leur programme sur trois ans au titre de la facilité élargie de crédit (Fec) », a conclu l’institution financière internationale.
« Le conseil d’administration du Fmi pourrait procéder à cette quatrième revue fin juin 2019. L’achèvement de la quatrième revue permettrait de procéder à un cinquième décaissement de 55,2 millions de DTS (environ 76.5 millions de dollars) », soit un peu plus de 50 milliards FCFA.
Il faut dire que le Fmi s’est dit satisfait des performances économiques du Cameroun. « La croissance est estimée à 4 % pour 2018, soit légèrement plus que prévu en raison d’une contraction inférieure aux attentes de l’activité dans le secteur du pétrole et du gaz », estime le Fonds.
Et d’analyser : « selon des estimations, la croissance économique a atteint 4 % en 2018, contre 3,5 % en 2017, principalement en raison d’une contraction inférieure aux attentes de l’activité dans le secteur du pétrole et du gaz. L’activité hors secteur du pétrole est restée robuste en 2018, à 4,4 %, portée par les projets liés à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), la vigueur de la demande extérieure de produits forestiers et l’expansion des services financiers. L’inflation demeure faible, mais est orientée à la hausse, de 0,8 % en 2017 à 2,3 % en mars 2019 (sur un an), principalement en raison de l’augmentation des prix de l’alimentation et avec des variations considérables selon les régions »