Le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji a présidé ce 15 mars une réunion de sécurité sur les récentes attaques de véhicules enregistrés sur certains axes routiers.
Face aux attaques à armes blanches sur les axes routiers Yaoundé-Douala et Yaoundé -Bafoussam, la riposte du gouvernement ne s’est pas fait attendre. A cet effet, une réunion de crise s’est tenue dans la localité de Pouma, à plus de 100 km de Yaoundé, dans le département de la Sanaga-maritime, région du Littoral. Accompagné des gouverneurs du Centre et du Littoral, le ministre Paul Atanga Nji a révélé que 10 suspects avaient déjà été interpellés par les forces de sécurité. « Dix de ces redoutables bandits ont déjà été interpellés. Les gouverneurs m’ont donné cette confirmation », a déclaré le Minat.
Dans la nuit du 12 au 13 mars dernier, plusieurs véhicules ont été interceptés par des hommes armés non identifiés sur l’axe Douala-Yaoundé. « Selon les informations recueillies, le mode opératoire de ces individus consistait à cibler un véhicule, lancer un projectile sur le pare-brise avant dudit véhicule, provoquant par ce moyen l’arrêt d’urgence ou un accident de la route, ensuite dépouiller les victimes de leurs biens. Plusieurs bus des compagnies de transport routier, voitures personnelles et camions ont subi la violence de cette horde de malfaiteurs », a expliqué le ministre des Transports dans un communiqué signé le 13 mars. Jean Ernest Ngallé Bibehe parlait alors de quatre suspects aux arrêts.
« Ces bandits de grand chemin n’ont pas de place parmi nous, nous devons les couper et les jeter en prison », a déclaré le ministre Paul Atanga Nji. La réunion de sécurité présidée par ce membre du gouvernement avait pour objectif d’examiner la stratégie de riposte d’ores et déjà mise en place par les autorités administratives afin de mettre fin à ce phénomène. Stratégie dont le ministre a déclaré ne pas être en mesure de dévoiler les détails.